Selon le site GolfWeek huit membres du PGA Tour, dont le tenant du titre Dustin Johnson, ont émis le souhait de participer au Saudi International qui figure désormais au calendrier de l’Asian Tour.
La guerre des circuits se poursuit.
Retiré du calendrier de l’European Tour depuis l’émergence du projet de Super Golf League, dont les fonds proviendraient en grande partie de sociétés d’investissements rattachées à l’Arabie Saoudite, le Saudi International bat désormais sous le pavillon de l’Asian Tour. Mais son désir d’attirer les grands noms de la planète golf est toujours aussi vivace.
Il faut dire que les Saoudiens ne lésinent pas sur les moyens. La dotation est passée de 3,5 à 5,5 millions de dollars et le chéquier est toujours à portée de stylo pour convaincre les meilleurs joueurs du monde de s’aligner au départ. Cependant il reste un obstacle de taille.
Lourde menace
En effet lorsque la Super Golf League a dévoilé son intention de concurrencer les grands circuits actuels, PGA Tour et European Tour, en tentant d’enrôler à grands coups de millions de dollars les stars du jeu, le CEO du PGA Tour, Jay Monahan a brandi la menace d’une exclusion définitive du circuit pour les francs-tireurs.
Pas étonnant donc, de voir les joueurs faire profil bas et conditionner leur présence dans le golfe au bon vouloir du board du PGA Tour pour éviter de finir au piquet !
4 européens
Outre Dustin Johnson vainqueur à deux reprises (2019, 2021), 7 autres joueurs auraient demandé l’autorisation de se rendre du 3 au 6 février en Arabie Saoudite.
Il s’agit du vainqueur de l’édition 2020 Graeme McDowell, du Mexicain Abraham Ancer, des Lee Westwood et Tommy Fleetwood, du Suédois Henrik Stenson et des Américains Kevin Na et Jason Kokrak.
Etonnant en revanche de ne pas voir parmi ces noms celui de Bryson DeChambeau qui s’était déclaré, en compagnie de Lee Westwood, pas opposé à la Super Golf League
La réponse ne devrait intervenir que début janvier.
©Mike Ehrmann / PGA Tour