La consécration de Phil Mickelson, plus vieux vainqueur dans un Majeur, l’amertume de Brooks Koepka, la lucidité de Louis Oosthuizen ou encore les excuses de Jon Rahm, retrouvez ici quelques punchlines de ce dernier tour d’anthologie.
Phil Mickelson (USA)
1er à -6 (70, 69, 72, 73)
« Je tiens à remercier tout le monde d’être venu et de nous avoir soutenu, nous les joueurs, comme vous l’avez fait. C’était juste une ambiance incroyable. Je dois aussi remercier quelques personnes. Ma femme est la première sur la liste car sans son amour et son soutien, je ne serais pas là. Mon frère Tim aussi. Quel excellent travail il a fait cette semaine, et je suis tellement reconnaissant de l’avoir sur le sac et de pouvoir partager cette expérience incroyable (…) C’est un sentiment incroyable car je croyais que c’était possible même si tout disait que cela ne l’était pas. J’espère que d’autres trouveront cette inspiration. Cela peut prendre un peu de travail supplémentaire, un peu plus d’efforts pour se maintenir physiquement ou pour se maintenir au plus haut niveau. Mais ça vaut le coup à la fin (…) J’adore ce jeu de golf. J’aime ce que je fais et j’adore le défi de rivaliser avec de si grands joueurs. Quel incroyable compétiteur est Brooks Koepka. Avoir la chance de jouer en dernière partie avec lui a été un honneur exceptionnel. Cela a été vraiment amusant pour moi de voir sa progression. Je me souviens d’avoir joué une partie d’entraînement avec lui au PGA Championship 2013, à Oak Hill. C’était la première fois que nous jouions ensemble. Et d’avoir vu la façon dont son jeu a évolué prouve à quel point c’est un joueur difficile à manoeuvrer. »
Je ne sais pas s’il y a un mot juste pour résumer cela sans écoper d’une amende mais ça fait un peu mal.
Brooks Koepka
Brooks Koepka
2e à -4 (69, 71, 70, 74)
« Je suis super content pour Phil. Comme je l’ai dit, cela vous donne l’espoir que vous pouvez y arriver. J’espère que moi aussi je jouerai encore à 50 ans. Mais être capable de rivaliser et de gagner, c’est une autre histoire. Alors bravo à lui. C’était vraiment cool à voir. (…) Mais je suis néanmoins super déçu. Je ne suis pas content. Je ne sais pas s’il y a un mot juste pour résumer cela sans écoper d’une amende mais ça fait un peu mal. Je ne me suis jamais senti à l’aise sur les putts. Je ne pourrais pas expliquer ce qui s’est passé. »
Louis Oosthuizen (AfS)
2e à -4 (71, 68, 72, 73)
« J’ai donné tout ce que j’avais pour obtenir ce deuxième Majeur, et je sais que j’ai le jeu pour le faire. Cela a été tout proche. Mon jeu n’a pas été pas génial ce week-end. Même si c’était mieux aujourd’hui qu’hier. J’ai juste besoin de travailler un peu plus dur pour me remettre dans la course à la victoire (…) Concernant Phil (Mickelson), les coups de golf qu’il a frappés hier (samedi) ont été très impressionnants. C’était comme le Phil que je regardais jouer quand je suis devenu professionnel, et c’était génial à voir. Quel exploit de gagner un Majeur à 50 ans ! Il le mérite. Ce n’était pas facile avec le vent, et pourtant, il est resté calme. C’est incroyable. »
Padraig Harrington (Irl)
4e à -2 (71, 73, 73, 69), à propos de son rôle de capitaine de Ryder Cup
« Je suis très heureux d’avoir eu l’impression de rivaliser avec tout le monde cette semaine. Physiquement, du tee au green, j’ai très bien joué. Aujourd’hui, c’est probablement la partie de golf la plus agréable que j’ai eue sur un parcours de golf depuis bien longtemps. Cela faisait longtemps également que je n’avais pas été interviewé et interrogé sur mon golf plutôt que sur la Ryder Cup (…) A ce titre, je suis très dévoué à mon rôle de capitaine (de Ryder Cup). Mais personne ne sera jamais à la fois capitaine et joueur de Ryder Cup. C’est un travail à plein temps, il n’y a aucun doute là-dessus. Et même dans ma situation, en essayant de jouer au golf, je dois très bien gérer cette fonction car c’est devenu un travail à plein temps, et un peu plus encore quand vous arrivez sur les tournois. »
je voudrais m’excuser pour mon attitude avec vous les journalistes
Jon Rahm
Collin Morikawa (USA)
8e à -1 (70, 75, 74, 68), à propos de l’Ocean Course
« Je suis content d’avoir joué ce parcours pendant la journée des médias il y a environ un mois. C’était bien plus dur que ce que nous avons eu cette semaine. Les vents soufflaient doublement plus fort. Sur le 12 et le 13, j’avais frappé fer 4 pour atteindre le green. Aujourd’hui, je pense que j’ai joué fer 8 et fer 7. A partir de là, vous pouvez facilement imaginé ce qu’auraient été les scores dans ce genre de conditions. Heureusement, ça n’a pas été le cas… »
Je dois absolument retrouver mon driving
Rory McIlroy
Jon Rahm (Esp)
8e à -1 (72, 75, 72, 68)
« Aujourd’hui, ça s’est mieux passé. Par conséquent, je voudrais m’excuser pour mon attitude avec vous les journalistes hier à l’issue de mon 3e tour. Ma performance dans le dernier tour montre qu’avoir une attitude positive sur le parcours est bénéfique. Ce n’est de la faute de personne, ni ici, ni à la maison et donc je souhaitais m’excuser. On a le droit d’être énervé et je ne m’en voudrais jamais de l’être. Mais en revanche, je n’ai pas le droit de mal me comporter et c’est ce que j’ai fait hier. »
Rory McIlroy (IdN)
49e à +5 (75-72-74-72)
« Si je me projette dans 20 ans, j’aimerais bien faire comme Phil (Mickelson). Me nourrir du soutien du public et dérouler mon jeu. Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve mais j’ai envie d’être en mesure de rivaliser en majeur comme Phil le fait. Les deux premiers jours, j’ai fait 6 bogeys sur les par 5. Sur un par 72, faire le par sur ces trous-là, c’est pénalisant. Alors bogey c’est pire que tout (…) Je dois absolument retrouver mon driving. Cela fait longtemps que je ne drive plus aussi bien que je suis capable de le faire. Le driving, c’est un pilier de mon jeu. Quand je drive bien, tout devient plus facile. Je pense que je n’ai pas réussi à retrouver des sensations dans ce compartiment depuis 2019, il faut que je règle cela. »
Robert McIntyre (Eco)
49e à +5 (75, 73, 72, 73), à propos de Phil Mickelson
« Je n’ai jamais eu la chance de partager une partie ou de parler avec Phil (Mickelson) mais j’ai grandi en le regardant jouer à la télé. Le voir m’a donné la force d’aller là où je suis aujourd’hui. Ce qu’il a fait cette semaine est incroyable. Samedi, il n’a pas raté un coup jusqu’au 12 ! Je me disais qu’il était juste inarrêtable. »