Interrogé sur la large défaite des Européens en Ryder Cup, l’Irlandais espère que le board de l’European Tour va mettre en place les actions nécessaires pour éviter une nouvelle débâcle européenne en Italie dans 2 ans.
Ancien capitaine vainqueur, en 2014 à Gleneagles, Paul McGinley a même connu l’extase d’être celui qui donna la victoire à l’Europe lorsqu’il a rentré le putt décisif en 2002 sur le green du 18 du Belfry.
Invité à donner son avis sur la retentissante victoire américaine du mois dernier l’Irlandais a souligné qu’il avait fallu 4 ou 5 ans aux USA pour se remettre en ordre de marche avec la mise en place d’une “Task Force”. Il espère cependant que cela prendra moins de temps à l’Europe pour se remettre en question et souhaite que l’on mise sur des joueurs d’avenir.
« L’essentiel, par-dessus tout, est de donner des opportunités et de laisser nos jeunes joueurs grandir. Je pense notamment à Robert MacIntyre. Nous devons nous assurer que Bob a le soutien dont il a besoin. Il est très Européen. Il est très Ecossais. C’est cet ADN qui fait généralement de grands joueurs de Ryder Cup. Nous ne voulons éviter de le perdre. Nous ne voulons pas qu’il devienne un joueur du PGA Tour. Il doit être très axé sur l’Europe.»
Le retour du Seve Trophy ?
«Ces joueurs ont besoin de soutien, ils ont besoin de structures, ils ont besoin d’aide pour se préparer à être à la hauteur de l’évènement, c’est à dire se sentir un joueur de Ryder Cup dans deux ans.»
McGinley croit notamment fermement que la réintroduction d’une épreuve par équipes dans les années non Ryder Cup doit être envisagée. La dernière édition du Seve Trophy entre joueurs d’Europe Continentale et représentants de la Grande-Bretagne et de l’Irlande a eu lieu en 2013 à Saint-Nom-la-Bretèche.
L’Irlandais a aussi insisté sur l’idée qu’il ne fallait pas réagir excessivement à cette défaite et se souvenir qu’en 2018, il y a 3 ans l’Europe avait donné la leçon aux Américains au Golf National à Paris.
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