Les larmes de Rory McIlroy (photo) malgré sa belle victoire sur Xander Schauffele, l’hommage de Steve Stricker rendu à ses joueurs, l’avenir doré de l’équipe US annoncé par Patrick Cantlay ou la frustration de Ian Poulter, toujours invaincu en simples en Ryder Cup… Florilèges des meilleures déclarations à l’issue de cette 43e Ryder Cup.
Steve Stricker, le capitaine américain : « Tous les gars avaient une mission cette semaine et ils l’ont rempli. Ils ont tous très bien joué. Il y a eu une vraie entente dans le groupe. Brooks (Koepka) et Bryson (DeChambeau) voulaient jouer ensemble, cela montre à quel point ce groupe était uni. Cela en dit long sur cette équipe. (…) Le but était d’amener les gars ici et les placer sur la même longueur d’onde. Je pense que c’est une nouvelle ère pour le golf américain. Ils sont jeunes. Ils viennent avec beaucoup de passion, beaucoup d’énergie, beaucoup de jeu. Ils sont tellement bons. Et talentueux. C’est donc excitant de voir ces gars et excitant pour nous dans le Wisconsin (Stricker est natif de cet Etat) de vivre cela…
Padraig est un ami, je me suis vraiment méfié de cette équipe européenne et particulièrement hier après-midi je redoutais leur réaction. Ça m’a soulagé de faire 2 points partout. Nous ne voulions pas perdre une partie de l’avantage qu’on avait réussi à construire dans les sessions précédentes… »
Padraig Harrington, le capitaine européen : « Evidemment, nous sommes déçus. Mais il faut bien reconnaître que les États-Unis ont bien joué. Ils nous ont surpassés. C’est une équipe très forte. Ils ont parfaitement respecté leur plan. Je ne regrette aucun de mes choix, j’ai au moins cette satisfaction là. Il y a eu quelques moments de bonheur mais trop peu cette semaine pour que nous parvenions à garder la coupe. »
J’aime tellement mes coéquipiers que j’aurais dû faire plus pour eux cette semaine.
Rory McIlroy
Bryson DeChambeau, vainqueur 3&2 de Sergio Garcia : « C’est un moment dont on se souviendra toute notre vie. En équipe, nous avons vraiment très bien performé. Même si nous sommes des compétiteurs, nous pouvons aussi tous être des amis et être unis. »
Rory McIlroy, en larmes, vainqueur 3&2 de Xander Schauffele : « Je m’en veux tellement de ne pas avoir aidé davantage l’équipe. La Ryder Cup, c’est aucun doute le meilleur événement de golf, et j’aime en faire partie. Je ne pense pas qu’il y ait de plus grand privilège à faire partie de l’une de ces équipes, européennes ou américaines. C’est un privilège absolu. Cela fait partie de moi. Voir Sergio (Garcia) battre des records, voir Jon Rahm prendre le dessus cette semaine, voir l’un de mes meilleurs amis, Shane Lowry, faire ses débuts en Ryder Cup… Tout ça, c’est phénoménal et je suis tellement heureux d’en faire partie. J’aime tellement mes coéquipiers que j’aurais dû faire plus pour eux cette semaine. Dans deux ans, nous recommencerons et nous essaierons de ramener la Coupe chez nous. »
Je sais que tout le monde a cet instinct de tueur et nous allons le confirmer dans les prochaines éditions.
Patrick Cantlay
Scottie Scheffler, vainqueur 4&3 de Jon Rahm : « Cette semaine a été très amusante. J’ai joué un golf solide. Nous nous sommes bien entendus Bryson (DeChambeau) et moi quand on a été associés (en fourballs). On a pris certainement une certaine confiance pour l’avenir. »
Patrick Cantlay, vainqueur 4&2 de Shane Lowry : « Je me suis réveillé ce matin et j’essayais de dire aux gars qu’on était au début d’une nouvelle ère en Ryder Cup pour l’équipe américaine. Nous avons beaucoup de jeunes joueurs et je pense qu’ils vont faire partie des équipes pendant longtemps. Je sais que tout le monde a cet instinct de tueur et nous allons le confirmer dans les prochaines éditions. »
J’ai ressenti une dynamique un peu différente. Les gars s’entendaient tous très bien.
Dustin Johnson
Ian Poulter, vainqueur 3&2 de Tony Finau : « C’est difficile… Surtout quand vous n’avez rien tiré de vos matches le vendredi et le samedi. Aujourd’hui (pour les simples), il fallait jouer avec un peu de fierté et s’assurer de marquer quelque chose au leaderboard. Mais bon, c’est une lourde défaite. »
Dustin Johnson, vainqueur de ses cinq matches : « Si on m’avait dit en début de semaine que j’allais gagner mes cinq matches, j’aurais très certainement crié au fou. L’équipe a joué à merveille. Nous nous sommes tous réunis et nous voulions seulement gagner. C’est la première fois où je suis le plus âgé dans l’équipe. J’ai ressenti une dynamique un peu différente. Les gars s’entendaient tous très bien. Nous avons tous une chose en commun, nous n’aimons pas perdre. »
Je me suis dit sur le dernier green que ça pourrait être mon dernier match, et je ne veux pas que ça le soit.
Lee Westwood
Collin Morikawa, invaincu en quatre matches (trois victoires, un nul) : « On a vraiment joué en équipe. Tout le monde a contribué à la victoire, tout le monde a fait les efforts nécessaires afin que cette semaine se passe le mieux possible. »
Lee Westwood, sur l’éventualité d’être le prochain capitaine europée de Ryder Cup : « J’ai participé à de nombreuses Ryder Cups (11 en tout) et j’ai été vice-capitaine de Thomas (Björn) à Paris (en 2018) et c’est quelque chose que j’aimerais faire. Je vais devoir m’asseoir dans les prochains mois et peser le pour et le contre. J’ai toujours l’impression d’avoir beaucoup de golf en moi. Je me suis dit sur le dernier green (victoire 1up sur Harris English) que ça pourrait être mon dernier match, et je ne veux pas que ça le soit. »
Il faut aussi accepter le fait que les Américains ont été meilleurs.
Sergio Garcia
Justin Thomas, vainqueur 4&3 de Tyrrell Hatton : « Il y a un super groupe de joueurs, un super groupe de capitaines. Dès que nous avons eu nos premiers entraînements ensemble la semaine dernière, j’ai senti quelque chose. Cela s’est bien passé entre nous. Je l’ai d’ailleurs signalé. Cela ressemble à une équipe déterminée. Strick (Steve Stricker) le savait, et il a fait un excellent travail en nous demandant simplement notre avis et en nous laissant simplement jouer. »
Sergio Garcia, trois points en quatre matches : « Je suis tellement fier de mes partenaires. Je les aime tous tellement et je suis tellement fier de la façon dont ils ont joué. Mais il faut aussi accepter le fait que les Américains ont été meilleurs. Ils ont sorti la plupart du temps les bons coups et les bons putts quand il le fallait. »
Photo : Warren Little / Getty Images North America – AFP