Depuis des lustres, relais des grands de ce monde et de personnalités à forte valeur ajoutée stars du passé et du présent pour le côté jardin ou, côté cour, les chefs d’état du G20 reçus en 2003, l’Hôtel Royal de l’Evian Resort accueille cette semaine les meilleures joueuses du monde.
Ouvert au début du 20ème siècle, cette adresse n’a jamais reculé devant la nouveauté, donc le risque de se planter, pour être à la hauteur. Aujourd’hui, avec le concours de l’eau d’Evian, la surmultipliée est engagée.
Pour 126 jeunes femmes, membres reconnus de ce que le golf féminin a de meilleur, toujours en voyage d’un bout à l’autre de la terre, il n’y a pas photo. Etre conviée à disputer l’Amundi Evian Championship, officieusement voté « Plus beau tournoi majeur féminin » doublé de l’immense privilège, de séjourner la semaine au Royal c’est le summum.
Le Champions Course, un test grandeur nature
Amoureusement cajolées par une suite de parrains de renom au fil des ans, bientôt 27 depuis 1994, les joueuses, déjà conquises voient leur plaisir décuplé par un tournoi majeur de grande tenue. Un terrain de jeu si bien revu et retouché d’une édition à l’autre, tellement bien soigné, qu’il mérite amplement de se retrouver sur l’itinéraire des « raters », ces messieurs-dames qui jugent et classent les golfs à travers le monde.
Les concurrentes de l’Amundi Evian Championship, après trois ou quatre tours de reconnaissance, n’en disent que du bien, même en souffrant de drapeaux peu amènes sur des greens d’une rapidité qui n’en finit pas de leur poser problème.
Une noria de favorites
A ce petit jeu, le sommet actuel du classement mondial de Rolex pourrait faire la différence. Dans l’ordre, Nelly Korda, Jin Young Ko, Inbee Park…
Quoique quinze vainqueurs sur le LPGA Tour 2021 sont aussi au départ et que, parmi les 27 pays représentés, il y a quelques perles qui ne demandent qu’à être découvertes.
On peut ne pas être fan du golf féminin, mais refuser d’admettre que le golf féminin vit une amélioration constante, depuis que le rendez-vous “évianais” existe, est malheureux. Du pur sexisme diraient les panneaux américains d’une autre manifestation de rue…
Philippe P. Hermann