En finissant 12e à Abu Dhabi puis 18e à Dubaï, l’Azuréen est entré idéalement dans sa saison 2022, faisant le plein de confiance avant les deux tournois organisés lors des quinze prochains jours à Ras al Khaimah (Emirats arabes unis). Interview express.
Propos recueillis par Lionel VELLA
Quel bilan pourriez-vous faire de ces deux excellents résultats en Rolex Series ?
Ce fut en effet deux très bonnes semaines. Mon golf a été très bon lors des quatre tours à Abu Dhabi et lors des deux derniers à Dubaï. Avec beaucoup d’opportunités, un jeu vraiment très solide. Globalement, je suis très content de mon jeu mais aussi de mon approche mentale. Je n’ai ainsi pas senti être en danger dans chacun de mes tours joués. Cela me donne donc forcément confiance pour le reste de la saison.
Avant le début de cette saison, et au vu de l’exercice difficile en 2021, appréhendiez-vous justement ces deux rendez-vous très importants et richement dotés ?
La fin de saison dernière m’avait tout de même bien remis dedans (Ndlr, quatre derniers cuts franchis avec une 11e place à l’Andalucia Masters avant de finir 110e de la Race). J’avais enchaîné les résultats solides. Certes, pas de gros “pètes”, mais des résultats solides toutes les semaines. Abu Dhabi vous permet de voir où vous en êtes avec votre jeu. Et c’est vrai que démarrer comme ça, c’est génial. Cela vous donne de l’air et vous permet de vous mettre bien dedans. Après, mes envies sont plus hautes que de faire des tops 20 dans ces tournois-là. J’espère vraiment continuer sur cette dynamique sur des plus petits tournois et me démarquer là-dessus.
J’ai renoué avec un très bon driving et un très bon putting. C’étaient mes points forts en 2019 et ça fait vraiment plaisir de les retrouver !
Romain Langasque
Quelle différence pourriez-vous apporter entre votre performance à Abu Dhabi et celle à Dubaï ?
A Abu Dhabi, j’ai vraiment très bien joué du début à la fin. A Dubaï, je n’ai pas aussi bien joué lors des deux premiers tours alors que, paradoxalement, c’est là où j’ai le mieux scoré (Ndlr, 70 le jeudi puis le vendredi contre un 72 le samedi et un 71 le dimanche). J’étais un peu en galère même si ce fut mieux durant le week-end. Je pense que le parcours d’Abu Dhabi me correspondait un peu mieux, dans le sens où l’herbe était un peu différente. Et c’est celle que je préfère. Mais bon, dans l’ensemble, je suis très content du résultat final.
Sur quoi devez-vous encore travailler pour hausser un peu plus encore votre niveau de jeu ?
Cela va se jouer maintenant sur des petits détails, comme être capable de faire un chip-putt au 17 et au 18 pour faire birdie-birdie et finir bien le tournoi ; être capable d’être plus offensif sur les attaques de greens. En tout cas, j’ai renoué avec un très bon driving et un très bon putting. C’étaient mes points forts en 2019 et ça fait vraiment plaisir de les retrouver !
Ces deux solides résultats vont-ils modifier le calendrier que vous vous êtes fixé en arrivant dans les Emirats ?
Non, pas vraiment car c’est un peu le flou pour nous tous. On ne sait pas trop ce qui va se passer dans les prochaines semaines… Je vais jouer là (Ras al Khaimah), j’espère jouer le Kenya (3-6 mars) et les deux tournois en Afrique du Sud (du 10 au 20 mars). Ensuite ? C’est un peu le néant. On ne sait pas trop pour les tournois en Asie (Ndlr, trois événements au Japon, en Chine et un dernier à confirmer, programmés du 14 avril au 1er mai).
Photo : ROSS KINNAIRD / Getty Images via AFP)