Après son cut râté au Players Championship, Rory McIlroy a expliqué comment sa quête de puissance avait dégradé son jeu.
«Tout part de problèmes de swing et ça a commencé en octobre de l’année dernière, lorsque j’ai voulu m’entraîner avec pour objectif de gagner de la vitesse. Je me suis fait happer par ce truc. Mon swing est devenu plat, long et trop en rotation», a confié McIlroy à la sortie de son 2e tour.
McIlroy explique qu’il a gagné “un peu de vitesse” et qu’il frappe la balle plus fort, mais que le reste de son jeu en souffre.
La “mauvaise influence” de DeChambeau
La raison de cette volonté de changement ? Rory ne s’en cache pas. Il a voulu emprunter la même voix que celle choisie par Bryson DeChambeau.
«Je mentirais si je disais que cela n’avait rien à voir avec ce que Bryson a fait à l’US Open», a-t-il déclaré. «Je pense que beaucoup de gens ont vu ça et se sont dit, “wow, si ce sont les parcours de golf à l’avenir, c’est un plus”. Ça aide vraiment.»
Mais McIlroy a fini par se rendre compte que l’approche de DeChambeau et de son swing plus rapide fonctionne également autour de son concept de série de fers de même longueur.
«Les gens n’ont pas conscience à quel point Bryson est bon», a poursuivi McIlroy. «Non seulement à cause de sa position très droit devant la balle, mais aussi parce que ses petits fers sont plus longs que les nôtres, et qu’ainsi il peut obtenir un peu plus de vitesse que nous dans le rough.»
Direction le practice
«J’ai cru que gagner plus de vitesse était une bonne chose, et c’est vrai que c’est au détriment de ma qualité de swing. J’y suis parvenu, mais je crois surtout que j’ai besoin de plus de maîtrise.»
Tenant du titre le Nord-Irlandais ne sera pas au départ des deux derniers tours du Players Championship. Il va donc pouvoir tenter de revenir à un swing plus naturel celui qui lui a permis d’occuper la place de numéro 1 mondial jusqu’en juin 2020. C’est en tout cas son objectif à court terme.
«Je veux aller au practice et essayer de m’en sortir. Je suis assez déterminé et je veux me donner les moyens de retrouver la place que je pense être la mienne.»
Photo Kevin C. Cox/Getty Images/AFP