L’hommage de Jon Rahm, premier vainqueur espagnol de l’US Open, à Seve Ballesteros, la tactique qui a coûté très cher à Bryson DeChambeau, la sixième de Louis Oosthuizen voici les autres infos en bref qu’il faut retenir de cet incroyable et inoubliable 4e tour de l’US Open !
Pour Seve
Jon Rahm
Interrogé immédiatement après sa victoire sur le practice alors qu’il se préparait à un éventuel play-off, Jon Rahm a expliqué qu’il croyait beaucoup au Karma. Après avoir été contraint à déclarer forfait au Memorial Tournament alors qu’il était en tête après 54 trous avec six coups d’avance en raison d’un test positif au Covid, l’Espagnol a expliqué qu’il n’a jamais blâmé qui que ce soit pour ce qu’il s’était passé il y a 15 jours.
Heureux de ne pas avoir développé de symptômes et que ses proches aient été épargnés, il s’est présenté au départ de l’US Open persuadé que quelque chose de “grand” l’attendait.
« Je pense à Seve, je sais qu’il rêvait de remporter ce tournoi. Je suis le premier espagnol à le faire et je pense à lui ! Ce parcours me rappelle mon pays. La côte, la mer, la météo, je me suis toujours senti bien ici. Rien n’a jamais été facile pour moi dans la vie et je me suis accroché jusqu’au bout. J’ai dit à mon cadet après les deux petits putts manqués au 13 et 14 qu’avec deux 4 et deux 3 on pouvait encore gagner. C’est ce qu’on a fait ! »
3
Comme le nombre de fairways touchés par Bryson DeChambeau dimanche. Cette fois, le Californien a payé le prix fort d’une stratégie basée quasi uniquement sur la puissance. Double bogey au 13 en raison d’une glissade fatale sur sa mise en jeu suivi d’un quadruple bogey au 17 ! Leader pendant onze trous, le tenant du titre a perdu vingt-cinq places en sept trous !
Colin Byrne, le cadet “presque” porte-bonheur des Sud-Af’
Cadet d’Ernie Els et de Retief Goosen par le passé, au cours d’une carrière déjà longue de 31 ans, le caddie irlandais Colin Byrne est passé tout près d’inscrire un 2e US Open à son palmarès, cette fois avec Louis Oosthuizen. Son meilleur souvenir en plus de trois décennies de carrière reste donc sa victoire en 2004, à Shinnecock Hills, avec Goosen.
King Louis abdique encore une fois
Un drive dans la zone à pénalité au 17, un lay up au 18, King Louis Oosthuizen a fini par reconnaître la supériorité de Jon Rahm. Après s’être incliné le mois dernier face à Phil Mickelson au PGA Championship où il a enregistré sa cinquième deuxième place en Majeur, le Sud-Africain, vainqueur de The Open en 2010 à St Andrews, doit se contenter à nouveau d’une place de dauphin.
La sixième après celle du Masters en 2012, à The Open et à l’US Open en 2015, et au PGA Championship en 2017 et 2021.
Rahm, nouveau numéro 1 mondial
C’était le risque qu’encourait Dustin Johnson en cas de mauvais tournoi. Auteur d’un médiocre dernier tour avec notamment un triple bogey au 10, DJ voit Jon Rahm lui chiper la couronne de numéro 1 mondial pour trois centièmes de point. C’est la deuxième fois que le Basque s’empare du Sceptre après trois semaines passées au sommet de la hiérarchie en août dernier.