11e de la Road to Mallorca à quatre tournois de la clôture de la saison, Clément Sordet est en très bonne position pour retrouver la première division européenne. Le Lyonnais espère même accrocher les cinq premières places finales.
Propos recueillis par Nathan CARDET, à Pont Royal
Golf Planète : Comment vous sentez-vous avant cet Hopps Open de Provence ?
Clément Sordet : Honnêtement, je suis un peu fatigué. C’est la fin de la saison, on enchaîne pas mal. Après, je me sens un peu comme à la maison car je n’habite pas très loin, mais j’ai fini mon déménagement les deux derniers jours donc je suis un peu crevé. Après, je n’ai pas trop d’attente non plus, je sais que je suis en France, je ne suis pas là à me mettre trop de pression, je vais continuer à faire ce que je fais depuis le début d’année et on verra.
Quel rapport avez-vous avec ce parcours de Pont Royal ?
Je n’ai jamais joué de tournoi dessus. Je suis venu faire quelques parties il y a plusieurs années mais le parcours est top. Il est serré, il faut trouver les bonnes lignes du départ et s’il y a du vent, ça peut être très dur. Il faut vraiment vite marquer les bonnes zones, où il faut aller ou pas et se concentrer uniquement vers où on veut aller car si on regarde le danger tout le temps, ce n’est pas ouf.
J’ai eu la chance de gagner un tournoi en début d’année qui m’a bien lancé.
Vous êtes actuellement 11e de la Road, on vous imagine forcément content de cette saison…
Il y a un très gros niveau sur le Challenge Tour… J’ai l’impression de faire une très bonne saison et je ne suis « que » 11e. C’est compliqué de finir dans ce top 20. J’ai eu la chance de gagner un tournoi en début d’année qui m’a bien lancé mais la route est encore longue jusqu’à la finale où il y a beaucoup de points en jeu… L’objectif est d’abord de finir top 20, c’est quasiment fait mais si je peux finir top 5, c’est un gros bonus. C’est d’ailleurs l’objectif. On peut jouer potentiellement Dubaï et Abu Dhabi en début de saison qui sont des gros tournois sur le DP World Tour. Après, c’est pas parce qu’on ne les joue pas que c’est mort mais ça peut bien lancer la saison.
Après quatre saisons sur le DP World Tour, avez-vous été surpris du niveau du Challenge Tour ?
Tous les ans sur le Challenge Tour le niveau augmente. Quand j’y étais, je trouvais qu’il y avait un très gros niveau. Pour moi, il y a quasiment 40 ou 50 joueurs qui peuvent potentiellement gagner sur le Tour européen. Donc ça prouve qu’il y a un très gros niveau.
©Nathan Cardet/Golf Planète