Le vainqueur de l’US Open Bryson DeChambeau s’est pris les pieds dans le tapis du Royal Troon dès le premier tour (+5). Selon lui, ses difficultés du premier jour proviennent de son manque de culture à jouer dans le vent, mais aussi d’un matériel inadapté. BDC a aussi évoqué sa relation avec Tiger Woods et le fait que les deux hommes échangent de nouveau après une longue brouille.
De notre envoyé spécial à Troon, G.B.
42 à l’aller. +6. Les envies de Bryson DeChambeau de montrer ses capacités à dompter le défi des links sur un Open britannique ont vite fait pschitt. Un eagle sur le 16 lui a permis de limiter les dégâts, mais il a souffert, comme beaucoup d’autres, avec le changement de vent radical survenu sur le parcours de Royal Troon après les parties d’entraînement.
L’Américain à la puissance de feu a reconnu son manque de culture des links britanniques et a avoué avoir commis une erreur stratégique. « J’ai voulu contrer le vent de face gauche-droite sur l’aller en jouant en draw, c’était une erreur. » Avant de développer ces difficultés à s’adapter à la météo du jour qui selon lui, sont liées à son matériel.
« Si je ne génère pas une vitesse de balle de 190 miles/h (305 km/h), lorsque je frappe un driver ou un bois à 3, ma balle ne réagit pas comme je le veux. Mes clubs sont construits pour cette vitesse de balle. Donc dans des conditions plus froides et avec un vent de face, ma balle de golf ne se comprime pas autant qu’elle le devrait à l’impact. »
Un texto du Tigre
« J’ai eu le sentiment de faire des bons swings, mais la balle n’a pas réagi comme à son habitude, a étayé BDC. C’était étrange de voir ça. »
Le « scientifique » du golf, comme on l’a surnommé, a assuré qu’il allait essayer des ajustements de matériel pour les jours suivants. Il ne désespère pas de briller dans « The Open ». « J’ai fait 8e à St Andrews il y a deux ans, dans des conditions de jeu plus chaudes que cette année. Je peux y arriver, même si je n’ai pas grandi sur ce genre de parcours. »
Par ailleurs, DeChambeau a révélé que la communication entre lui et Tiger Woods, au point mort depuis que le n°9 mondial avait rejoint le LIV, est réenclenchée.
« Il m’a félicité par texto après la victoire à Pinehurst. J’ai beaucoup de respect pour lui, ça me fait plaisir. Je suis sûr que le fait que je compte désormais deux US Open à mon palmarès a aidé. J’ai été honoré par ce message.«
©ANDY BUCHANAN / AFP