Comme beaucoup d’Européens à leur début sur le PGA Tour, le vainqueur de l’Open du Canada, Robert MacIntyre, reconnait avoir souffert de la solitude loin de ses proches et de son Écosse natale.
Victorieux de l’Open du Canada avec son père Dougie sur le sac le mois dernier, Robert MacIntyre a un peu oublié les longues semaines loin de ses amis et les difficultés à surmonter le sentiment de solitude qu’impose sa nouvelle vie sur le PGA Tour depuis qu’il a choisi de tenter sa chance Outre-atlantique.
L’Écosse, est là où je veux continuer à vivre.
Afin de préserver son équilibre entre vie personnelle et professionnelle et ainsi éviter que cela se reproduise, le joueur de 27 ans a pris une décision pour l’an prochain. Il ne louera plus la maison en Floride qu’il a finalement très peu occupée cette année.
« Mon loyer a augmenté, et pour être honnête je ne pense pas que je vais reconduire mon bail » , a-t-il déclaré à l’aube du Genesis Scottish Open de cette semaine.
« L’Écosse est ma maison, et oui, j’ai rejoint Isleworth. Ce sera toujours un endroit où je vais m’entraîner en hiver, mais il n’y a rien de mieux que chez moi. L’Écosse, est là où je veux continuer à vivre. »
Un Ecossais qui compte ses sous
Pas question de revenir sur le DP World Tour en revanche pour celui qui fut avec Matthieu Pavon un des premiers joueurs à bénéficier de l’une des 10 cartes d’accès au PGA Tour, récompensant les 10 meilleurs joueurs du circuit européen non exemptés par ailleurs. Il continuera à évoluer sur le sol US l’an prochain.
« Je vais toujours jouer là-bas. Rien ne va changer du tout. Je vais juste cesser de payer beaucoup d’argent pour une maison dans laquelle je ne reste pas. Rien ne change. Je prendrai une maison pendant peut-être un mois, deux mois quand j’y serai. »
MacIntyre pense au longs mois d’hiver en Écosse où il est difficile de s’entraîner dans de bonnes conditions mais pour le reste de la saison, il estime qu’il est préférable pour lui de faire de plus fréquents aller-retours pour être aux côtés de ses proches.
« Si je veux rivaliser avec les meilleurs au monde qui s’entraînent dans de bonnes conditions, par beau temps, je dois saisir l’opportunité de le faire. Mais je n’ai pas envie de faire ça toute ma vie et cela m’a permis de réaliser à quel point j’aime revenir en Écosse. »
Photo © Luke Walker/Getty Images