Grand artisan de ce retour improbable des Européens lors des fourballs du vendredi après-midi, Jon Rahm a aussi évoqué la conversation qu’il a eue avec son coéquipier, le Danois Nicolaï Hojgaard, juste avant son incroyable eagle au trou n°18 !
L.V., à Rome
Forcément heureux de l’exploit réalisé, comme celui de venir partager le demi-point du match nul avec les Américains Scottie Scheffler et Brooks Koepka alors que tout semblait être terminé, Jon Rahm en a profité pour glisser une petite anecdote au moment d’analyser cette journée folle de fourballs auprès des journalistes présents aux abords du green du 18
Il m’a aussi dit : « Qu’est-ce qu’aurait fait Seve dans ce genre de cas ? »
Jon Rahm
« Nicolaï m’a donné la liberté d’en finir sur le 18. Il m’a encouragé sur ce putt, m’a demandé de le réussir ou en tout cas de tout faire pour. Il m’a aussi dit : « Qu’est-ce qu’aurait fait Seve (Ballesteros) dans ce genre de cas ? » Je ne sais pas s’il aurait réussi un tel putt mais je suis vraiment heureux qu’il soit rentré. »
Le Basque n’oublie d’ailleurs pas de louer la présence à ses côtés du jeune golfeur danois, 22 ans, très solide dans ce fourballs, notamment sur les premiers trous de l’aller (birdie au 1, 7 et 8).
« Je ne sais pas ce que nous aurions fait sans lui sur les neuf premiers, reconnait le n°3 mondial. Il a dit que j’avais pris le relais sur le retour mais lui aussi a fait sa part. Il a réussi des coups cruciaux quand il le fallait afin que l’on puisse se donner une chance. Il a fait 50 % du boulot et moi j’ai essayé d’en faire autant… »
Rappelons que dans le vestiaire de l’équipe européenne, outre les douze emplacements réservés à chacun des joueurs trône une place sur laquelle est accrochée à l’intérieur d’une vitre le maillot de Seve Ballesteros lorsqu’il défendait les couleurs de l’Europe en Ryder Cup. L’âme du Grand Seve disparu trop tôt !
Photo : Getty Images