Au lendemain de l’annonce de Greg Norman du renoncement définitif du LIV à réclamer des points mondiaux, Jon Rahm a taclé le classement mondial officiel.
N.C.
S’il ne savait pas que le LIV Golf essayait encore d’obtenir des points avant la lettre de Greg Norman, Jon Rahm n’a pas manqué de donner son avis sur l’Official World Golf Ranking (OWGR) en marge du LIV Golf Hong Kong qui débute ce vendredi.
« Je ne pensais pas que c’était un bon système à l’époque, et plus le temps passe, plus il s’avère que c’est une erreur, a critiqué le double vainqueur en Majeur. Si quelqu’un dans ce monde ne pense pas que Joaquín Niemann mérite d’être dans le top 10 ou ne sait pas que c’est un des meilleurs joueurs du monde, je ne sais pas quel sport il regarde. Je pense que toute personne qui regarde le golf peut dire qui sont les meilleurs joueurs du monde, et évidemment je ne pense pas que le classement reflète cela en ce moment dans sa totalité. »
Depuis 2022 et la première tentative de Greg Norman à obtenir des points mondiaux pour son circuit financé par le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite, l’OWGR s’est montré intransigeant. Le format de 54 joueurs jouant 54 trous, avec départ en shotgun, mais surtout sans cut et sans véritable système de qualification a toujours motivé les intenses dans cette décision.
Nous devrions nous concentrer sur le fait d’avoir les meilleurs joueurs dans les Majeurs
Bryson DeChambeau
« Nous avons juste besoin de comprendre comment faire pour que toutes les instances dirigeantes se réunissent et trouvent le meilleur système pour le jeu de golf professionnel à l’avenir, a réagi Bryson DeChambeau. Nous devrions nous concentrer sur le fait d’avoir les meilleurs joueurs dans les Majeurs. Nous devons trouver un moyen collectif, toutes les instances dirigeantes, tout le monde, se réunir, s’asseoir et trouver une solution. Nous devons le faire pour les fans. »
« Mais notre travail ne devrait pas consister à établir les règles, à les imposer ou à les faire respecter, a nuancé le Basque Jon Rahm. Nous sommes là pour divertir, et c’est aux instances dirigeantes de le faire et de s’adapter à l’évolution de l’environnement ».
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