Alors que le débat fait rage sur l’avenir du golf professionnel, et le montant des bourses pour les gros tournois, Jon Rahm a fait le buzz dans les médias américains mardi en évoquant une priorité beaucoup plus importante, selon lui : pouvoir aller aux toilettes quand il veut, où il veut, quand il écume les parcours du PGA Tour…
Jon Rahm trouve qu’il n’y a pas assez de toilettes portatives sur les parcours du PGA Tour. Il l’a dit très clairement mardi en conférence de presse, avant le début du FedEx St. Jude Championship, première étape des playoffs du circuit américain.
Masters 2023 : un dernier tour qui n’en finissait plus…
L’histoire remonte au dernier Masters, remporté par l’Espagnol en avril à Augusta. Son partenaire de jeu le dimanche, Brooks Koepka, a révélé après coup que le colosse basque avait fait « sept pauses toilettes » lors d’un dernier tour qui n’en finissait plus. Autre facteur aggravant, Rahm et Koepka, en tête dimanche matin, étaient obligés d’attendre, sur chaque tee, car l’avant-dernière partie était composée de Viktor Hovland et surtout Patrick Cantlay, réputé pour son jeu lent et ses routines sans fin.
Je ne peux pas choisir quand j’ai besoin d’aller aux toilettes
Jon Rahm
Se soulager est apparemment un sujet qui passionne Rahm. Interrogé sur l’avenir du golf pro et sur ce qu’il ferait en priorité, s’il avait le pouvoir absolu, Rahm a surpris tout son auditoire : « Je peux vous dire que mes priorités sont bien moins importantes que ce que beaucoup de gens pensent. Je sais que cela va vous paraître très stupide, mais je voudrais avoir un p… de Port-a-Potty (Ndlr, la marque référence des toilettes portatives) sur chaque trou. Cela peut vous sembler fou, mais je ne peux pas choisir quand j’ai besoin d’aller aux toilettes. Je l’ai souvent dit au PGA Tour. C’est aussi simple que cela. »
Every other pro golfer: « bigger purses would be pretty nice »
Jon Rahm: pic.twitter.com/2xgvHVdiPy
— Kyle Porter (@KylePorterCBS) August 8, 2023
Une fois passé l’instant de surprise, Jon Rahm le perfectionniste a fait d’autres remarques sur l’organisation du PGA Tour, mais en se concentrant sur le bien-être des joueurs. Il a par exemple souhaité que les nutritionnistes impliqués sur les plus gros tournois (les fameux TPC), où « la nourriture est incroyable », viennent aussi sur des rendez-vous moins cotés et moins bien dotés. Et demandé que les salles de kiné et de massage soient plus confortables, plus spacieuses, « parce que quand on est trois dans une remorque, c’est un peu serré. »
Photo: Kathryn Riley/USGA