Actuellement en pleine phase de rééducation du côté de Biarritz et d’Arcangues, Julien Brun, opéré du poignet gauche le 23 septembre suite à une fracture de fatigue, table sur un retour à la compétition au début du mois de février. Peut-être au Qatar Masters, plus sûrement au Kenya deux semaines plus tard…
L.V.
Il n’a plus joué le moindre tour sur le DP World Tour depuis le Volvo China Open, au tout début du mois de mai. Sur le point de prendre le départ du Soudal Open quelques jours plus tard, Julien Brun avait finalement dû se retirer au dernier moment du tournoi, victime d’une facture de fatigue au poignet gauche (Ndlr, fracture de l’hamulus de l’hamatatum).
Il avait par la suite bien tenté un retour à la mi-août sur le Pro Golf Tour puis sur un tournoi local en République tchèque, « pour se tester » mais l’essai ne s’était pas avéré vraiment concluant. La mort dans l’âme, le Français avait alors dû se résoudre à se faire opérer le 23 septembre du côté de Prague, hypothéquant de facto sa fin d’exercice 2023-24 sur le Tour européen.
Il retape tout juste les bois et le driver…
En possession d’une catégorie 10a et d’une exemption médicale lui permettant de prendre le départ de 14 tournois cette saison, Julien Brun est actuellement en pleine rééducation. Il peaufine depuis trois semaines maintenant son « retour » du côté de Biarritz, non loin de son coach technique et de long jeu, Olivier Léglise. Robin Cocq, son coach performance et de petit jeu, est également venu le voir au pays Basque alors que l’ancien étudiant de Texas Christian University entame tout juste sa reprise avec les bois et autre driver à Arcangues, chez ce même Olivier Léglise.
Voir cette publication sur Instagram
La date de son retour demeure encore floue mais l’Antibois domicilié en République tchèque espère être « opérationnel » au début du mois de février.
« Je pense qu’en février, je serai capable de rejouer en compétition, nous avoue-t-il. Aux alentours du Qatar Masters (6-9 février) ou pour le Magical Kenya Open (20-23 février), ce serait bien plus raisonnable. Depuis le mois de mai, je n’ai dû jouer qu’une dizaine de fois, c’est tout. J’ai été arrêté complètement pendant quatre mois, entre ma première convalescence et la seconde… Et quand j’ai repris, j’ai rechuté rapidement… De là à repartir en janvier et se dire que je vais bien rejouer en performant tout de suite, cela me parait un peu utopiste. Après, dans le golf, on ne sait jamais… »
Photo : Warren Little / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP