Perturbé depuis quelques mois par une douleur à la clavicule, Julien Guerrier arrive au Cazoo Open de France avec de l’ambition et une nouvelle façon de vivre sa vie de golfeur professionnel.
Golf Planète : Quel regard portez-vous sur votre saison jusqu’à présent ?
Julien Guerrier : C’est une saison pleine de hauts et de bas. J’ai fait pas mal de belles places et j’ai manqué pas mal de cuts. Les années précédentes j’étais plus régulier, mais les 35e place ne donnent pas beaucoup de points. C’est mieux de faire quelques grosses performances pour avancer à la Race.
GP : Avez-vous modifié des choses pour pouvoir justement aller chercher des scores plus bas ?
JG : C’était un objectif d’aller chercher des scores plus bas. C’est ce qu’il se passe, mais en contre partie, j’ai manqué pas mal de cuts. Il faut optimiser les bonnes semaines. J’analyserai la saison quand elle sera fini. Pour l’instant j’essaye de mettre des choses en place. J’essaye de tout mieux faire, notamment en dehors du golf, au niveau de l’organisation. Je prends en compte beaucoup mieux les temps de sommeil, d’entraînement, de repas, etc. J’ai joué aussi quelques fois en dernière partie cette année et ça prend beaucoup d’énergie. C’est quelque chose qu’il faut apprendre à gérer également.
(Julien Guerrier avec son coach Jean-François Lucquin)
GP : Vous avez décidé de ne pas jouer en Italie la semaine dernière pour arriver le plus frais possible…
JL : Je n’ai pas joué en Italie parce que c’est important de trouver des plages de repos. Et j’en ai profité pour me faire infiltrer au niveau de la clavicule parce que j’ai de petites douleurs depuis trois mois que je n’arrive pas à résoudre.
Je me souhaite de bien figurer sur le Cazoo Open de France
Julien Guerrier
GP : Vous avez souvent réussi sur les tournois sponsorisés par Cazoo. Et cette semaine c’est le… Cazoo Open de France !
JG : J’ai fait deux fois troisième d’un tournoi sponsorisé par Cazoo cette saison c’est vrai. Mais c’est plus le parcours qui convient ou pas, plus que le nom du sponsor… Mais je me souhaite de bien figurer sur le Cazoo Open de France.
GP : Que pensez-vous du parcours de l’Albatros cette année ?
JG : C’est toujours un plaisir de jouer l’Albatros. Il y a beaucoup moins de rough cette année. Mais le parcours reste difficile. Différent. Mais toujours aussi difficile.
(Photo Golf Planète)