Vainqueur à 29 ans de son deuxième PGA Championship après trois trous de play-off, Justin Thomas n’a pas volé son succès. Il s’est montré le plus résilient sur un parcours hyper sélectif qui n’aura épargné personne du premier au dernier tour.
Interrogé immédiatement après la remise du Wanamaker Trophy, Justin Thomas n’a pas manqué de rappeler qu’il s’est imposé au terme d’une journée conclue par une carte de 67, sa troisième de la semaine, mais également marquée par plusieurs épisodes notamment une socket. Après le 4 putts de Scottie Scheffler au Masters, ce “raté” d’un futur vainqueur fera date !
« Ce fut vraiment une journée bizarre. C’est la première fois que je remporte un tournoi en faisant une socket le dimanche. Même avec 7 coups de retard après le 3e tour, je me suis souvenu qu’on m’avait demandé quel genre d’avance serait suffisante et que j’avais répondu qu’aucune marge n’était vraiment confortable sur un parcours comme celui-là. Aujourd’hui, j’ai prouvé qu’on pouvait revenir de l’arrière. On a joué le parcours comme il doit l’être et en étant au milieu des fairways, il y a des birdies à aller chercher. Au 17 en play-off, j’ai tapé un super coup de bois 3, même si ce n’est pas ce que je préfère jouer en fade avec un vent gauche droite mais cela m’a souri », a expliqué celui qui s’emparera de la 5e place mondiale ce lundi, derrière Scottie Scheffler, Jon Rahm, Cameron Smith et Collin Morikawa.
En remontant à la première victoire au PGA du joueur du Kentucky en 2017, 20 majeurs ont été disputés et 16 d’entre eux ont été remportés par des joueurs américains. Seuls 4 non américains ont réussi à contester la supériorité des USA les 5 dernières années. Hideki Matsuyama au Masters et Jon Rahm à l’US Open l’an passé, Francesco Molinari et Shane Lowry, vainqueurs respectifs de The Open en 2018 et 2019.
C’est aussi la 7e victoire consécutive d’un joueur de la bannière étoilée dans l’US PGA.
Un come-back auquel il croyait
« Au départ ce matin, je pensais qu’il fallait certainement joué 6 ou 7 coups sous le par mais la nuit dernière je pensais qu’en jouant -2,-3 ou -4, cela pourrait suffire. J’étais loin mais il n’y avait pas tant de joueurs que ça devant moi au classement et c’est un parcours si difficile que tout peut se passer. »
Photo ©Andrew Redington/Getty Images/AFP