
Malgré une attaque en règle de l’Augusta National traduite par trois birdies sur ses trois premiers trous, Jon Rahm, vainqueur en 2023, a dû se contenter d’un 70 (-2). Ce n’est pas cette année que l’Espagnol revêtira une seconde veste verte.
L.V., à Augusta
« Il me faudra quelque chose autour de 66 ou moins pour me rapprocher suffisamment et ainsi attaquer dimanche ! »
A l’issue de son Moving Day, Jon Rahm, qui espérait une réaction ce samedi après deux cartes de 75 (+3) et 71 (-1), doit finalement se contenter d’un 70 (-2). Et d’une 28e place toute provisoire au moment même où les parties des leaders s’élançaient. Pour le coup de la Remontada, il faudra donc encore patienter pour le Basque. Et pourtant, ses trois birdies sur les trois premiers trous laissaient présager de belles choses. Hélas pour ses fans, le soufflé est retombé assez rapidement avec un premier bogey au 5 suivi d’un second au 8.
Est-ce que j’ai pensé que ce joli départ allait annoncer une grande journée ? Non, pas à Augusta. Ce n’est jamais facile ici.
Jon Rahm
« Est-ce que j’ai pensé que ce joli départ allait annoncer une grande journée, s’interroge l’ancien n°1 mondial ? Non, pas à Augusta. Ce n’est jamais facile ici. Les coups malchanceux peuvent s’enchainer et c’est alors l’engrenage. J’ai réussi un bon nombre de putts pour le par, je pense avoir été plutôt bon sur les greens, sauf au 5. Mais il y a encore beaucoup d’erreurs à corriger ! »
En passant le cut vendredi soir pour la 9e fois en 9 départs, assurant ici la présence d’un Espagnol un week-end de Masters sans interruption depuis 1985, l’objectif était quelque part de se rassurer après une édition 2024 très discrète, achevée à une très anecdotique 45e place à +9 (297).
A l’arrêt dans les Majeurs
Mais depuis son arrivée en décembre 2023 sur le LIV Golf pour 500 millions de dollars, son jeu de golf semble s’être grippé. S’il a certes gagné deux fois sur le Tour dissident en 2024 (en Grande-Bretagne et à Chicago), il n’est plus vraiment parvenu à briller sur les tournois du Grand Chelem, si ce n’est en accrochant la 7e place à The Open en juillet dernier.
Il ne faut donc pas être devin pour comprendre que ce Masters 2025 va ressembler à celui de l’an dernier.
« J’essaierai de jouer 6 ou 7 sous le par, au moins, s’exclame néanmoins l’Espagnol, désormais 80e mondial, avant de quitter aussi vite qu’il est arrivé la zone mixte aux abords immédiats du club-house. J’espère que tout ira bien. »
Méthode Coué, quand tu nous tiens !
Photo : Masters Tournament