Deux fois retenus en équipe américaine de Ryder Cup – pour deux défaites en 2012 et 2014 – Keegan Bradley espère faire partie des six picks (choix) du capitaine Zach Johnson pour la 44e édition à Rome à la fin du mois de septembre.
Actuellement onzième du ranking américain pour la 44e Ryder Cup de l’Histoire (les six premiers directement qualifiés, les six autres choisis par le capitaine Zach Johnson), Keegan Bradley, 37 ans, est potentiellement concerné par cette confrontation biennale face aux Européens (29 septembre-1er octobre au Marco Simone Golf & Country Club de Rome).
Présent cette semaine dans l’Illinois pour le deuxième volet (en trois actes) des playoffs de la FedEx Cup, Bradley n’a pas caché son enthousiasme à l’idée de participer à l’événement. Neuf ans après sa dernière apparition à Gleneagles (Ecosse). C’est d’ailleurs lui qui avait « validé » la défaite des Américains en 2014, battu en simple sur le trou n°15 par le Gallois Jamie Donaldson.
Le seul endroit où je veux me trouver en ce moment, c’est dans cette équipe de Ryder Cup
Keegan Bradley
« Le seul endroit où je veux me trouver en ce moment, c’est dans cette équipe de Ryder Cup, a-t-il lâché en amont du BMW Championship. Je pense à la Ryder Cup tous les jours. Dès que je suis éveillé, c’est à ça que je pense. Le plus dur pour moi, c’est de ne pas y penser pendant que je joue. »
« C’est très important pour moi, enchaîne-t-il. Je sais que je pourrais apporter mon expérience. Alors oui, j’aimerais faire partie de ce groupe qui allie jeunesse et talent. Tous les gars que j’ai connus quand j’étais dans cette équipe évoluent aujourd’hui soit sur le Tour senior, soit ont raccroché… »
Moi, je pense que je pourrais être un bon partenaire pour beaucoup de gars.
Keegan Bradley
Onzième de la FedEx Cup, le vétéran vainqueur du PGA Championship 2011 sait qu’une éventuelle « sélection » passera obligatoirement par des résultats probants lors de ces playoffs de la FedEx Cup. Il en est conscient. Cela suffira-t-il pour convaincre Zach Johnson de l’emmener avec lui à Rome ? Pas sûr !
« Zach et les vice-capitaines ne vont pas choisir uniquement un joueur en fonction de leur présence au sein de ces playoffs, prévient Bradley. Je suis certain qu’ils travaillent aussi sur l’aspect humain des choses, être un bon coéquipier, un bon partenaire de jeu… Moi, je pense que je pourrais être un bon partenaire pour beaucoup de gars. »
Concurrence impitoyable…
« Je trouve que ce noyau plus jeune de joueurs (ceux qui ont justement gagné à Whistling Straits en 2021) est vraiment cool parce qu’ils semblent tous vraiment se tirer les uns et les autres vers le haut. Ce serait sympa d’en faire partie et de ressentir ça aussi. »
La concurrence s’annonce cependant âpre, voire impitoyable. D’autres grands noms du golf US sont en effet dans le même cas. Citons Lucas Glover, qui vient de remporter les deux derniers tournois sur le PGA Tour (Wyndham Championship puis FedEx St. Jude Championship), Justin Thomas, Sam Burns (vainqueur du WGC-Match en mars à Austin), Rickie Fowler ou encore Tony Finau…
Verdict le 27 août prochain, au soir du Tour Championship !
Photo : ANDY LYONS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP