Avant l’explication finale du WATC 2022 réservée au Golf National, la première moitié du classement (36 pays) se retrouvait à St. Nom-la-Bretèche où l’objectif était de descendre le plus bas possible dans les scores. Une mission parfaitement accomplie par les Suédois qui rêvent de réaliser le doublé une semaine après leurs homologues féminines !
De notre envoyé spécial, Philippe P Hermann,
Japon, Italie, France ont joué ensemble et ont bouclé la tranche matinale partie du 1, derrière le trio Espagne, Norvège, Etats-Unis. Mais les six favoris pour le podium de samedi soir ont été surpris par le retour canon de l’équipe suédoise qui a mis fin à la domination japonaise jusqu’ici sans partage.
Nous nous en sommes bien sortis, mine de rien. On joue la gagne, donc on n’est pas à plaindre […] C’est cool de finir au Natio sous pression et tension.
Tom Vaillant
Au golf, il ne faut jurer de rien. Si Semikawa restait hors d’atteinte à -18 sur sa carte, l’Italie revenait à égalité avec le Japon à quelques trous de la fin, une forme d’exploit pour Bovari et Celli qui assuraient le coup en 68 et 69.
Puis la Suède remontait un déficit de treize coups sur le Japon, emmenée par un Tobias Jonsson démarrant sur un rare eagle (drive-wedge) pour un -8 personnel de belle facture.
A la sortie, la Suède, partie du 10, prenait même la tête à -23 grâce au 64 de Jonsson et au 66 d’Aberg. « Hier soir, le plan mis en place passait par un surplus d’agressivité », nous disait Jonsson. « C’est réussi. Nous le serons encore demain, c’est sûr, tant nous voulons gagner. Mais des équipes peuvent copier notre perf du jour ». Et Jonnie Eriksson, capitaine depuis 2015, d’ajouter : « Je ne suis pas surpris. Le parcours rouge de St. Nom est très apprécié par ma troupe. Et je compte aussi sur Adam Wallin qui se plaît plus encore à l’Albatros », ce que son 73 du 1er tour ne confirme pas vraiment.
Les Nippons aphones, les Français aux aguets
Le Japon restant muet à -22, sont donc dépassés et rejoints à la 2e place par la Team USA et la triplette transalpine. De son côté la France ne lâchait rien, positionnée à -21, grâce aux cinq coups pris par Julien Sale et Tom Vaillant. « Nous nous en sommes bien sortis, mine de rien. On joue la gagne, donc on n’est pas à plaindre » dit Tom Vaillant.
« C’est cool de finir au Natio sous pression et tension. C’est important. Nous ne sommes pas en dernières parties, mais ce n’est pas grave parce que nous verrons ce que font les autres sur tous les trous. En faisant le job, nous pourrons attendre tranquillement que les autres terminent. Mot d’ordre : éviter les bêtises ».
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