L’Australien leader de The Open à mi-tournoi a expliqué comment il avait décidé de changer sa façon d’aborder les links. Une évolution stratégique déjà entrevue chez Collin Morikawa lors de sa victoire l’an passé sur le parcours du Royal St George’s.
Et si la nouvelle façon de s’imposer dans The Open consistait à ne pas changer sa façon de jouer ?
Une question à laquelle semble avoir répondu Cameron Smith, leader après 36 trous, avec deux coups d’avance sur l’Américain Cameron Young et trois sur Rory McIlroy et Viktor Hovland. Des joueurs habitués du PGA Tour et qui profitent de l’absence totale ou presque de vent pour aborder le parcours comme s’il s’agissait d’un tracé classique.
J’ai le sentiment de jouer plus comme si je jouais sur un parcours aux États-Unis en essayant de mettre la balle très haute.
Comme l’a expliqué Smith à l’issue de son deuxième tour bouclé en 64, c’est une stratégie payante qui va à l’encontre de toutes les idées reçues sur la manière de déjouer les pièges des links.
« Je pense que j’ai désormais plus d’expérience sur les links. Au début, je suppose que j’essayais de jouer de façon très, voire trop, “links”, si on peut dire. Je tentais de faire des balles basses mais là, j’ai le sentiment de jouer plus comme si j’étais sur un parcours aux États-Unis en essayant de mettre la balle très haut dans le but de la faire atterrir en douceur. »
Malheureusement, les conditions météos des deux derniers tours risquent encore de leur donner raison. Dommage, car on aurait aimé voir cette philosophie de jeu confrontée à l’épreuve d’un vent plus soutenu.
Photo © Richard Heathcote/R&A via Getty Images