Après le PGA Tour, c’est son allié stratégique européen qui a rejeté les demandes d’autorisation des joueurs souhaitant s’aligner au départ du premier tournoi des LIV Golf Invitational Series de Greg Norman.
Le DP World Tour et le PGA Tour, alliés de circonstances, se sont trouvés un ennemi commun. La Super Ligue Saoudienne portée par la LIV Golf Investments de Greg Norman.
En effet, quelques heures après le refus du PGA Tour d’accéder aux demandes de libération des joueurs du circuit américain pour le premier tournoi des très lucratives LIV Golf Invitational Series à Londres, c’est le DP World Tour (et son Directeur, Keith Pelley (photo)) qui ont pris la décision de ne pas autoriser les joueurs à leur faire cette infidélité.
Martin Kaymer, Lee Westwood, Richard Bland et beaucoup d’autres – on parle d’une quarantaine de joueurs qui avaient l’intention de participer à la première étape du LIV au Centurion Club du 9 au 11 juin – s’exposeront donc à des sanctions s’ils persistent dans leur désir d’y prendre part contre l’avis du circuit européen.
Dans une lettre de rédigée par le vice-président du PGA Tour, Kirsten Burgess, et le CEO, Jay Monahan, le PGA Tour explique que ces autorisations “nuiraient de manière significative et déraisonnable au circuit et à ses sponsors.”
The letter sent from the Tour to players who applied for releases. pic.twitter.com/ZVYUTDnNdp
— No Laying Up (@NoLayingUp) May 11, 2022
Le PGA Tour explique également que, comme la série LIV Golf Invitational compte huit tournois, il ne s’agit pas d’épreuves ponctuelles pour lesquelles le Tour pourrait accorder des libérations exceptionnelles.
Mardi, Greg Norman a déclaré à Sky Sports que 19 joueurs du top 100 mondial étaient intéressés pour prendre le départ du premier tournoi dans la capitale anglaise. Affirmant qu’il ne recevait pas d’ordre de MBS, le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed Bin Salman, il a insisté sur le fait que les joueurs étaient des entrepreneurs indépendants.
Plus tôt cette année, il avait fait planer la menace de représailles juridiques en cas de sanctions contre les joueurs. Le feuilleton ne fait que commencer. Affaire à suivre donc.
Photo © Richard Heathcote/Getty Images