Outre le succès de Collin Morikawa, voici les petites infos qu’il faut retenir du 4e tour du PGA Championship.
Un trou en un qui compte
L’unique trou en un du tournoi est signé par Ben An, sur le trou n°11 de ce 4e tour dans une ambiance surréaliste. On entend simplement le bénévole posté derrière le green crier assez fort pour faire comprendre au joueur que la balle est dans le trou. Le Coréen ne s’est pas contenté de ce petit exploit. Il signe une carte de 64, la meilleure du jour, qui lui fait gagner 37 places au classement. Il termine 22e.
Hole-in-one!!
Shout out to the volunteer who made sure they knew up on the tee box🗣 pic.twitter.com/z85TorTonJ
— PGA Championship (@PGAChampionship) August 9, 2020
Woods finit sur une bonne note
En panne du putting pendant les 3 premiers tours et en délicatesse avec ses mises en jeu, Tiger Woods a bien terminé sa semaine avec un joli 67 (-3). Sa 37e place ne va pas bouleverser sa vie, mais le Tigre qui avait changé de putter cette semaine, a trouvé matière à être satisfait de son finish. « Il y avait du mieux sur les greens aujourd’hui. Mon corps a bien répondu pour cette reprise. Je vais prendre une semaine de repos et j’attends avec impatience les play-offs de la FedExCup.«
McIlroy tance Koepka
Interrogé sur les déclarations de Brooks Koepka à la veille du dernier tour, Rory McIlroy a exprimé son malaise. Le double tenant du titre avait chambré son « ami » Dustin Johnson sur son nombre de succès en Grand Chelem (1 pour DJ, 4 pour Koepka). « Je ne suis pas très à l’aise avec ce qu’il a dit, tous les joueurs qui ont un tournoi majeur à leur palmarès mérite le respect. Ce sont forcément de grands joueurs. C’est un peu dur de taper sur un gars qui a 21 titres du PGA Tour, soit trois fois plus que Koepka. »
Encensé par Luke Donald
L’Anglais aime tout chez Morikawa et notamment le fait qu’il n’est pas considéré comme un long frappeur mais plutôt un joueur précis. Avec une vitesse de balle inférieure à 170 miles à l’heure (275km/h) il contraste avec la nouvelle génération de cogneurs qui ont désormais un avantage certain. Admiratif de la pureté des coups du prodige américain Donald se félicite de la victoire d’un joueur au profil proche du sien.
I love everything about Morikawa’s game, only guy who had a chance 2day with a ball speed under 170, just kept hitting fairways and doing his thing. Odds are against a guy like that but when you hit it that pure, it really doesn’t matter. Congrats to him & all his team #PGAChamp
— Luke Donald (@LukeDonald) August 10, 2020
JT s’est lâché
L’absence de public et les micros HF ont trahi le n°1 mondial Justin Thomas, qui s’est un peu lâché en poussant un juron après un putt qui a léché le bord du trou. Rien de grave, les fans s’en sont plutôt amusés sur les réseaux sociaux, mais JT devrait hérité d’une amende…
HOT MIC HOT MIC pic.twitter.com/xowQUqbRRO
— Kenny Ducey (@KennyDucey) August 9, 2020
DJ, encore raté
Pour la quatrième fois de sa carrière, Dustin Johnson a échoué dans la quête d’un majeur alors qu’il menait après 54 trous. Cette mésaventure lui était arrivée lors des US Open 2010, 2015 et 2018. Il est le premier joueur de l’histoire à enregistrer à quatre reprises cette contre-performance.
Morikawa, week-end record
En scorant 64-65 le week-end, Collin Morikawa établi un nouveau record dans l’histoire du Grand Chelem, celui du plus bas score rendu en cumulant le samedi et le dimanche. Son 129 fait mieux que les 130 de Tom Watson (British Open 1977), Ian Baker-Finch (British open 1991), Anders Forsbrand (British open 1994), Marc Leishman (Brisith open 2015) et Tiger Woods (PGA Championship 2018).
Collin Morikawa ties the lowest final round score ever shot by a PGA Champion.@collin_morikawa | #PGAChamp pic.twitter.com/NaK1mdr7Wy
— PGA Championship (@PGAChampionship) August 10, 2020
Vent de jeunesse
Quatre joueurs de moins de 26 ans dans le top 10 (Morikawa, Scheffler, Wolf, Champ), on n’avait jamais vu ça dans un PGA Championship. L’US Open 2017 avait fait aussi bien en 2017 (Thomas, Matsuyama, Schauffele, Mullinax). Une preuve supplémentaire du vent de jeunesse qui souffle sur le circuit mondial depuis presque une décennie. Et de l’absence de complexe de ces « jeunes loups » dans les grands tournois !
Pour ceux qui ne le connaissent pas, on vous laisse finir votre lecture par le swing étonnant de Matthew Wolf, quatrième du tournoi à 21 ans.
Matthew Wolff driving the ball…in slo-mo. Enjoy! #PGAChamp pic.twitter.com/kJuYG6qDwf
— PGA Championship (@PGAChampionship) August 9, 2020