
Grâce à l’app du Masters (que l’on vous conseille grandement de télécharger), il est possible de suivre tous les coups de chaque joueur au practice en vidéo (à condition d’être abonné à Canal+). Une innovation qui a permis de réaliser que Bryson DeChambeau était particulièrement motivé à l’idée d’ajouter une veste verte à sa garde-robe !
On le sait, Bryson DeChambeau n’est pas un golfeur comme les autres.
Nouvelle preuve mardi à Augusta puisque l’Américain a tapé un nombre impressionnant de balles de practice en prévision de son premier tour dans la 89e édition du Masters.
Bourreau de travail
Le double vainqueur de l’US Open a en effet frappé 393 coups, soit plus de 100 de plus que Max Homa, son plus proche poursuivant.
Si pour Homa cette quantité d’entrainement (246 balles) se justifie par l’absence de résultat observée depuis quelques mois et une chute vertigineuse au classement mondial (il était dans le top 10 en juin de l’année dernière et occupe la 81e place cette semaine), pour BDC cela traduit certainement sa volonté de faire mieux que l’an dernier lorsqu’il avait pris la 6e place.
On se souvient également qu’à la veille du dernier tour de l’US Open à Pinehurst en juin 2024, le joueur du LIV Golf s’était entrainé jusque tard dans la soirée à la lumière des projecteurs. Une session qui lui avait permis le lendemain d’inscrire un deuxième US Open à son palmarès.
Michael Bamberger on watching Bryson’s late-night range session: https://t.co/iTSbVGgpoS
— Josh Berhow (@Josh_Berhow) September 20, 2020
Les favoris dans la norme
A noter que parmi les favoris, la moyenne se situe autour de 60 balles. Rory McIlroy n’a tapé que 60 coups, Scottie Scheffler 62 et Xander Schauffele 56.
Rappelons que ce décompte ne tient pas compte du temps passé sur les zones de petit jeu.
En revanche, l’amateur Jose Luis Ballester est celui qui a tapé le moins de coups, n’exécutant que 14 swings au practice. Thomas Detry a frappé 90 balles mardi alors que Matthieu Pavon s’est contenté de 34 balles mardi et 29 lundi selon le site du Masters.