
A une semaine du Masters, l’Argentin Angel Cabrera est revenu sur les années compliquées qu’il a traversées et un détour par la case prison suite à sa condamnation pour violences conjugales.
Dans un peu plus d’une semaine, Angel Cabrera, vainqueur de la veste verte en 2009, fera son grand retour à Augusta National. Absent depuis 2019 en raison de démêlés avec la justice, El Pato va donc renouer avec son destin de grand champion après avoir passé 28 mois dans une des prisons les plus difficiles d’argentine.
Accusé par deux ex-compagnes d’agression et intimidation, l’Argentin de 55 ans a en effet purgé sa peine dans le Carcel de Bouwer, près de Cordoba.
Ne pas pouvoir jouir de sa liberté, c’est l’une des pires choses qui puissent arriver à un être humain
La prison de l’enfer
Cet établissement, qui abrite certains des criminels les plus dangereux d’Argentine, est surnommé “El Penal del Infierno”, soit la “Prison de l’enfer”.
« Ces années ont été très difficiles. Pour l’instant, je vais bien. Mais je regrette toutes mes erreurs passées et je suis également frustré d’avoir gâché des années très importantes de ma vie. J’ai commis des erreurs. C’est l’une des pires choses qui puissent arriver à un être humain, ne pas pouvoir jouir de sa liberté », raconte Cabrera dans une interview au Daily Mail où il reconnait avoir dû faire une profonde introspection.
Un autre homme
Le premier et unique Sud-Américain à avoir gagné le Masters est très enthousiaste à l’idée de revenir en Georgie et ce même s’il s’attend à répondre à de nombreuses questions concernant son séjour derrière les barreaux.
« Vous savez, je peux vous dire que ce qui compte le plus pour moi en ce moment, c’est la seconde chance, l’opportunité de me remettre sur la bonne voie. »
Malgré les inquiétudes soulevées par le retour d’un ancien détenu dans le très feutré Augusta National, Fred Ridley, le président du club, s’est montré disposé à accueillir Cabrera le qualifiant de « grand champion » du Masters.
©Rey Del Rio/Getty Images/AFP