Auréolé d’un top 10 sur le prestigieux BMW PGA Championship de Wentworth lors de sa dernière sortie, Matthieu Pavon aborde le Cazoo Open de France avec la finale de la Race dans le viseur.
Golf Planète : Vous arrivez en forme au Golf National après votre 9e place à Wentworth…
Matthieu Pavon : C’était un super tournoi pour moi. Après mon -4 le premier jour, je sentais que je tapais vraiment bien la balle. La Reine Elizabeth-II est décédée le jeudi soir et l’ambiance était pesante. Mais égoïstement, j’espérais que le tournoi allait continuer parce que je me sentais bien. J’ai bien enchaîné avec un top 10 final.
GP : Comment s’est passée la journée de vendredi sans jouer, avec l’incertitude de la suite du tournoi ?
MP : Elle fut spéciale, mais à la fois on l’a gérée simplement. Comme un début de semaine de tournoi. On n’avait juste pas le droit d’aller sur les installations du golf. J’ai fait du sport, je me suis activé et j’ai fait comme si le tournoi allait se poursuivre. Ce qui a finalement été le cas.
(Au pro-am avec notamment Henri Leconte)
GP : Vous êtes à la frontière du top 60 européen qui est qualificatif pour la finale de la Race…
MP : Peut importe le classement, le but du jeu c’est de donner le meilleur de soi-même sur chaque tournoi (Ndlr, Pavon est 63e avant le Cazoo Open de France). Et essayer d’attraper cette première victoire que je n’ai pas encore. Et se donner une belle chance de jouer la finale de la Race pour briller face au gratin du golf européen.
GP : Pourquoi n’avez-vous pas pris part à l’Open d’Italie la semaine dernière ?
MP : J’ai préféré faire l’impasse parce que j’ai un fils depuis quatre mois et j’étais en tournoi depuis quatre semaines. Je sentais le besoin de me ressourcer en famille avec mon fils de quatre mois. C’était prévu bien avant Wentworth. En plus, j’ai décidé de jouer le Dunhill Links, l’Open d’Espagne à Madrid et à Valderrama.
Le LIV est une bonne chose pour le PGA Tour et le DP World Tour
GP : Vous êtes caddeyé par Sébastien Clément, un des caddie français les plus expérimentés du circuit…
MP : C’est notre première collaboration cette semaine puisque je me suis séparé de mon caddie après Wentworth. On se connaît depuis 2017 et on s’apprécie. Mais c’est la première fois qu’il va me caddeyer.
GP : Que pensez-vous du circuit dissident du LIV Golf ?
MP : Je n’ai pas d’opinion particulière sur le LIV. J’aurai juste aimé que les joueurs issus du Challenge Tour aient plus de chance de jouer à Wentworth au lieu de têtes d’affiche américaines qui jouent pour le LIV. Je reste néanmoins persuadé que le LIV est une bonne chose pour le PGA Tour et le DP World Tour. Ça peut permettre de faire bouger certaines choses. Il faut que ça serve positivement et qu’on n’arrête de se tirer dans les pattes.
Photo : Golf Planète