Invité du Podcast Ping, le numéro 1 français Matthieu Pavon est revenu sur les raisons qui l’ont conduit à opter pour le grip inversé lorsqu’il se trouve autour du green. Un choix payant qui s’est fait naturellement pour lutter contre les mauvais contacts.
Comme l’Anglais Matt Fitzpatrick, vainqueur de l’US Open à Brookline en 2022, Matthieu Pavon est un adepte du grip inversé sur les coups d’approche. Le Bordelais était l’invité du podcast de son équipementier PING et il a pu expliquer longuement les raisons de ce choix effectué il y a quelques années et comment cela a changé son jeu !
How did @matthieupavon get rid of the chipping yips? Hear his approach and learn more about the PING Pro and PGA Tour winner in this week’s episode of the PING Proving Grounds podcast: https://t.co/TtbAAltMyR pic.twitter.com/ASHPjvgTMF
— PING GOLF (@PingTour) July 10, 2024
« Comment avez-vous vaincu les yips ? », demande l’un des deux animateurs du podcast.
« Mon geste de putting est très proche d’un coup roulé au fer 8. J’ai donc commencé avec ce club et je me suis rendu compte que je n’avais plus peur de taper le sol ou d’un mauvais contact. Je ne sentais plus d’action parasite de mes mains. Ensuite j’ai tapé des wedges, le 58° et comme ça continuait de bien fonctionner, je me suis dit « ok je n’ai plus peur, allons-y ». Je me suis mis dans toutes les situations, face ouverte, face fermée, des lies différents et tout d’un coup j’ai ressenti un énorme soulagement. J’étais libéré. »
L’élève de Jamie Gough explique aussi à quel point ce problème l’a handicapé dans son jeu d’un point de vue stratégique et donc comment ce changement a modifié sa façon de jouer.
« Je n’avais plus la crainte de manquer le green alors qu’avant avec un fer, je prenais beaucoup de marge par rapport au drapeau parce que rater le green me conduisait souvent à faire bogey. Je n’avais plus peur de jouer un par 5 en deux. Parfois avant, je visais les bunkers, parce que dans le sable ça allait. Quand je manquais le green sur un par 5, je pouvais enchaîner une gratte, un top, deux putts et faire 6 ! »
©ROSS KINNAIRD / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP)