Ardent défenseur des circuits historiques, le Français Mike Lorenzo-Vera a été bloqué sur Twitter par l’Américain Patrick Reed après avoir critiqué le choix du vainqueur du Masters de rejoindre les LIV Golf Invitational Series
“Salut tricheur” ! C’est par ces mots que Mike Lorenzo-Vera a accueilli la décision de Patrick Reed de le bloquer sur Twitter.
Parti sur le LIV, le circuit dissident financé à grand renfort de millions de dollars par le Fonds d’Investissement Public saoudien (PIF), le vainqueur du Masters 2018 est coutumier du fait mais en général, cela concerne les journalistes et les observateurs qui se moquent le plus souvent du compte @useGolfFACTS, soupçonné d’être administré par sa femme Justine ou par ses proches.
Well… that was fast… 😂😂😂 Bye Bye Cheat !!! pic.twitter.com/cIUJRRWENL
— Mike Lorenzo-Vera (@MikeLorenzoVer1) June 29, 2022
Tricheur invétéré
Cette fois, c’est donc Mike Lorenzo-Vera qui a été banni de la liste des followers du compte officiel de Reed qui a régulièrement fait parler de lui ces dernières années pour sa tendance à prendre certaines libertés avec les règles de golf.
Que ce soit dans un bunker au Hero World Challenge en 2019 ou quand il a estimé que sa balle était dans un pitch dans le rough du Farmers Insurance Open en janvier 2021.
Alors, quand l’Américain qui voulait faire la promotion du tournoi du LIV à Portland en offrant un code promotionnel aux spectateurs en quête de places à prix réduit, le Français a retweeté “est-ce que ce code de réduction est valable pour acheter une pelle ?”.
Mais visiblement, Reed n’apprécie pas l’humour caustique du Basque.
Does this code works if I want to buy a shovel ??? @PReedGolf ??? https://t.co/8oL0RswUyH
— Mike Lorenzo-Vera (@MikeLorenzoVer1) June 29, 2022
MLV déçu
Le mois dernier, Lorenzo-Vera avait sévèrement critiqué un certain nombre d’autres joueurs du DP World Tour ayant opté pour la Ligue dissidente sans mesurer les conséquences pour les circuits historiques.
« Les gars oublient d’où ils viennent. Je pense qu’ils ne sont pas trop dans le besoin. Leurs excuses ne sont pas bonnes » nous avait-il confié, estimant notamment que certains faisaient preuve d’un manque de respect vis-à-vis des instances et « ont la mémoire courte. »
©STUART FRANKLIN / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP