Que nous réserve l’année 2024 pour le golf ? Nous avons anticipé de belles choses… Découvrez les 12 vœux de la rédaction de Golf Planète pour la nouvelle année.
1) Une médaille d’or pour Céline
L’année 2024, ce sont bien sûr les Jeux olympiques de Paris, le rendez-vous sportif de l’année. Le Golf National sera-t-il le théâtre d’un exploit français ? On peut rêver d’une médaille et notamment celle du plus beau métal pour Céline Boutier, qui fera partie des favorites et qui a montré qu’elle savait gagner à la maison dans des rendez-vous majeurs en triomphant à l’Evian Championship.
Mais toutes les médailles françaises, quelle que soit la marche sur le podium et quel que soit l’athlète, sont bonnes à prendre.
2) Un Français gagne sur le PGA Tour
Ils seront trois à tenter régulièrement leur chance cette saison sur le circuit américain. Victor Perez, Matthieu Pavon et Paul Barjon, trois cartes à abattre pour enfin voir gagner un Français sur le grand circuit américain (après Martin Trainer au Puerto Rico Open en 2019) et pourquoi pas avant début avril pour décrocher son billet pour le Masters !
On croise les doigts pour eux ! Cette saison sera passionnante.
3) La fusion-réconciliation
Et si la guerre des circuits prenait fin en 2024 ?
Et si Jay Monahan, Keith Pelley et Greg Norman faisaient la paix des braves ou passaient la main pour permettre au PGA Tour, au DP World Tour et au LIV de fusionner et de proposer un circuit mondial cohérent, en conservant des formules de jeu historiques (4 tours, un cut…) et où la performance sportive primerait ?
Cela permettrait surtout à tous les meilleurs joueurs du monde de s’affronter régulièrement sur les plus grands tournois du monde et donnerait plus de clarté au classement mondial. Cette division n’apporte rien et fait mal au PGA Tour dont les audiences vont continuer de baisser alors que celles du LIV, toujours considéré comme un circuit exhibition, sont proches du néant depuis le début.
Et si on oubliait un peu l’argent et on pensait au sport avant tout ?
Tout ça est un peu naïf, mais on en rêve… Le rendez-vous de la possible fusion PGA Tour/LIV est en tout cas fixé en avril.
4) McIlroy remporte le Masters
Il ne lui manque que le Masters pour compléter sa collection de trophées en Grand Chelem. Il n’a plus triomphé en Majeur depuis 2014. Voir Rory McIlroy, le meilleur joueur du Vieux continent depuis bientôt 10 ans, le défenseur des valeurs du sport (même si parfois il va trop loin dans ses déclarations), regagner un grand titre ferait un bien fou au golf. Tiens, on rêve même d’une victoire de Rory à Augusta en play-off contre… Patrick Cantlay.
5) Tiger de nouveau compétitif
Pour le moment, son retour aux Bahamas puis au PNC Championship n’a pas permis à Tiger Woods de montrer un jeu digne de l’immense champion qu’il a été. Mais il ne boitait presque plus lors de ses deux réapparitions et il a promis de jouer un tournoi par mois en 2024. On espère le voir de nouveau dans le coup dans un rendez-vous phare du PGA Tour !
6) Les jeunes Bleus s’aguerrissent en Europe
Tom Vaillant (22 ans), sur le DP World Tour, Martin Couvra (21 ans le 15 janvier prochain) et Oihan Guillamoundeguy (19 ans) sur le Challenge Tour sont trois jeunes pousses que l’ont suivra attentivement en Europe en 2024. La France regorge de jeunes talents. Vivement qu’ils continuent de gravir les échelons et confirment au plus haut niveau !
On souhaite aussi bien sûr aux jeunes Françaises de briller sur le Ladies European Tour. De retour en Europe, Pauline Roussin-Bouchard (23 ans) pourrait bien reprendre sa marche en avant et jouer les premiers rôles. Sur le LPGA, on aura un œil aussi sur les performances d’Agathe Laisné qui s’est bien relancée en 2023 sur la deuxième division américaine. Sans oublier Perrine Delacour qui se rapproche chaque année d’un premier succès.
7) Du suspense en Majeurs
Chez les messieurs notamment, le suspense a cruellement manqué lors des tournois majeurs en 2023. Le cavalier seul de Brian Harman à Liverpool, notamment, nous a plongés dans un ennui profond. Même le final du Masters nous a un peu déçu avec Jon Rahm trop vite détaché alors que le dimanche s’annonçait prometteur. Pour 2024, on demande un peu de suspense, un play-off, un putt décisif, un rebondissement, une bataille quoi…
A Augusta (Masters), à Troon (The Open), à Pinehurst (US Open), à Valhalla (PGA Championship)… N’importe où !
8) Un classement mondial masculin plus cohérent
L’Official World Golf Ranking est devenu un sujet de discorde récurrent auprès des joueurs, et pas seulement ceux du LIV Golf dont le circuit n’attribue aucun point mondial du fait du format de jeu proposé. Le DP World Tour est l’une des principales victimes des modifications apportées au barème d’attribution de points. Ainsi, très régulièrement, les gros tournois du circuit européen sont moins pourvus en points que des « petits tournois » du PGA Tour. On peut espérer que cette incongruité cesse car le classement mondial, qui permet notamment de désigner le champ de joueurs dans les Majeurs, privilégie aujourd’hui surtout UN SEUL circuit…
Mais ce n’est sans doute pas pour tout de suite.
9) Un Open de France réussi
Bien sûr, le Golf National sera au centre de tous les regards cet été, pour les Jeux olympiques. Mais le parcours de la Ryder Cup 2018 et donc des JO 2024 sera aussi le théâtre de l’Open de France du 10 au 13 octobre, avec une dotation de 3 250 000 dollars et un nouveau sponsor titre, FedEx. On espère que le plateau de joueurs sera séduisant et que le public répondra présent.
Le tournoi plus que centenaire a besoin de retrouver ses lettres de noblesse, pour le rayonnement du golf dans notre pays. Les Jeux peuvent donner une impulsion.
10) Un débat écologique apaisé
Non, le golf n’est pas inactif, loin s’en faut, face à la protection de l’environnement. La Fédération française de golf et l’Office français pour la biodiversité ont d’ailleurs signé une convention pour une transition écologique sur les terrains de golf.
Depuis de nombreuses années, la FFGolf est pionnière dans ce domaine. Elle est consciente des efforts à produire dans les années à venir pour réussir cette nouvelle étape menant à une pratique plus vertueuse. Dans un contexte d’évolution réglementaire qui oblige la filière à trouver des réponses durables pour l’avenir de notre sport.
On espère que les actes de vandalisme de « l’écoterrorisme » sur nos parcours (et dans le sport en général) seront oubliés en 2024 et que le débat sera apaisé. Que la possible sécheresse estivale n’attisera pas la violence de certains « collectifs ». Quant aux pratiquants, ils doivent tous être des “éco-golfeurs”. La réussite passe par l’implication de tous…
11) Des green fees à des prix raisonnables…
La licence à 60 Euros c’est une chose, mais le prix exponentiel des green fees devient problématique pour la poursuite de la démocratisation de notre sport préféré. Les golfs font ce qu’ils peuvent : il faut bien trouver une solution face à la hausse des prix. L’inflation est partout : eau, énergie, impôts fonciers.
Mais ce sont les golfeurs qui trinquent depuis quelques années déjà. On espère que le phénomène ne va pas se poursuivre en 2024… Pas trop.
12) Des birdies pour tous !
On souhaite à tous nos lecteurs et lectrices plein de petits bonheurs sur les parcours de golf, des birdies, des eagles mais surtout des bons moments partagés avec les autres. Le golf est vraiment un sport social. Ces petits moments d’extase entre amis ou en famille seront vos médailles d’or à vous !