
Luke Donald, capitaine de l’équipe européenne, a confirmé José María Olazábal comme troisième vice-capitaine pour la Ryder Cup 2025 qui se tiendra à Bethpage Black (New York) du 26 au 28 septembre 2025.
Figure légendaire de la Ryder Cup, José María Olazábal, 59 ans, sera de nouveau sur le pont lors de la prochaine édition à New York.
L’Espagnol, qui compte sept participations comme joueur (1987-2006), notamment en duo avec Severiano Ballesteros, fut l’inoubliable capitaine de la victoire historique en 2012 à Medinah (le “Miracle de Medinah”).
C’est vraiment difficile de gagner à l’extérieur aux États-Unis. À New York, on sait que le public sera très bruyant et que le parcours sera aménagé en faveur de l’équipe américaine
Avant d’endosser ce rôle, il avait été vice-capitaine en 2008 aux côtés de Nick Faldo, en 2010 avec Colin Montgomerie, puis avait aidé Paul McGinley en 2014 à Gleneagles, et Luke Donald en 2023 à Rome. Il rejoint Thomas Bjørn et Edoardo Molinari dans le staff de Luke Donald, déjà victorieux face aux USA en 2023 (16½ – 11½ en Italie).
« Quand Luke m’a contacté pour me proposer de redevenir vice-capitaine, je dois être honnête : j’y ai longuement réfléchi, car, vous savez, être à New York ne sera pas facile. Mais la Ryder Cup me tient beaucoup à cœur. J’ai de merveilleux souvenirs de cet événement, alors j’ai dit oui. Je trouve que Luke a fait un travail formidable à Rome et je suis convaincu qu’il fera encore un excellent travail cette fois-ci. Il a pris soin de tous les détails : joueurs, caddies, familles. C’était formidable de voir certaines de ses lignes et les images des anciens champions. C’était aussi formidable de le voir travailler comme il l’a fait pendant la semaine, si proche des joueurs. »
L’Europe ne s’est plus imposée sur le sol américain depuis l’émouvante édition 2012, quand Olazabal avait dédié ce succès à son ami et ex-partenaire de Ryder Cup, Seve Ballesteros, disparu l’année précédente. En 2016, au Hazeltine National Golf Club, l’équipe menée par Darren Clarke s’était inclinée 17-11 et en 2021 à Whistling Straits celle de Padraig Harrington avait subi une sévère défaite, 19-9.
« C’est vraiment difficile de gagner à l’extérieur aux États-Unis. À New York, on sait que le public sera très bruyant et que le parcours sera aménagé en faveur de l’équipe américaine ; il faudra gérer ça aussi. Je pense qu’il n’y a pas de plus grand défi pour un golfeur que de disputer une Ryder Cup à l’extérieur, et il faut s’y préparer mentalement », reconnait Olazabal.
Photo : Getty Images