Un tracé « horrible » qui pourrait causer de gros soucis aux joueurs et aux caddies regrette le célèbre coach anglais Pete Cowen, qui aurait opté pour une revanche à Paris entre Européens et Américains !
Interrogé sur le “setup” du parcours Marco Simone de Rome qui va recevoir dans moins de 10 jours la Ryder Cup, Pete Cowen n’y est pas allé avec le dos de la cuillère.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le coach anglais de Victor Perez et de Brooks Koepka n’apprécie pas le choix du parcours italien qu’il juge très fatigant pour les organismes.
C’est ce qui est arrivé à Rahm à Whistling Straits, il avait joué les quatre matches puis il a joué en simple et il était épuisé.
Il n’est pas fan des fairways vallonnés, des deuxièmes coups en aveugle. Même les greens ne trouvent pas grâce à ses yeux.
« Je n’aime pas le parcours, je pense qu’il est horrible », a déclaré Cowen au site écossais Bunkered, à propos du tracé qui a reçu les trois derniers Open d’Italie.
Trop physique
Il insiste sur le fait que le dénivelé va mettre les caddies à rude épreuve avec parfois 36 trous par jour si les matches vont au 18.
« Si vous faites quatre tours en deux jours, je pense que le troisième jour, vous allez mal le vivre. C’est un travail très dur. Pour les joueurs aussi s’ils jouent quatre ou cinq matches. C’est ce qui est arrivé à Rahm à Whistling Straits, il avait joué les quatre matches puis il a joué en simple et il était épuisé », argumente Cowen qui estime que les deux capitaines vont devoir composer avec la fatigue dans le vestiaire.
D’autant que la météo prévoit des températures élevées pour les trois jours de compétition.
Le Golf National comme modèle
Préparé de façon à punir sévèrement les mises en jeu égarées, le parcours italien va également proposer des greens plus lents qu’à l’habitude pour tenter de déstabiliser l’équipe américaine.
Un choix discutable selon Cowen qui regrette que le Comité Ryder Cup Europe n’ait pas opté pour un retour au Golf National à Guyancourt. 5 ans après le très probant succès de l’équipe dirigée alors par Thomas Björn.
« Je ne crois pas que ce parcours favorise les Européens. Ils auraient mieux fait de revenir au Golf National où nous avions un avantage. »
Photo © Ross Kinnaird/Getty Images