Après avoir perdu sa carte sur le PGA Tour, Paul Barjon vient à l’Open de France sans pression du résultat. Une situation qui lui va bien puisqu’il a pris les commandes provisoires de l’épreuve avec une excellente carte de 65 (-6).
Golf Planète : Vous avez signé un très solide 65 (-6). Racontez-nous un peu ce premier tour ?
Paul Barjon : J’ai fait un bon départ, avec une frappe de balle super, un peu comme la partie de reconnaissance que j’ai faite hier (mercredi). Les coups partent où je veux, un peu comme à la Playstation. Donc, c’est top. J’avais la vitesse sur les greens et il y a quelques putts qui sont rentrés. C’était sympa. On essaye de continuer à prendre le plus de fairways et de greens possibles.
G.P. : Qu’est-ce qui a marché dans votre jeu aujourd’hui ?
P.B. : Les coups de fers sont partis droits, le driving était correct, rien d’incroyable, mais j’ai quand même pris pas mal de fairways. J’ai loupé un ou deux greens, j’ai fait de bonnes approches pour sauver mes pars. Le putting était moyen mais c’est toujours une vue générale quand tu loupes 2 ou 3 mètres, après si tu en as une dizaine sur le parcours tu ne vas pas tous les mettre. Sur l’aller du moins (le retour pour moi), j’ai eu quelques putts qui ne sont pas rentrés. Mais si on met tout, on joue tous 64.
Une journée c’est bien mais il faut en faire quatre bonnes pour lever le trophée
G.P. : Être leader, c’est forcément une sensation agréable ?
P.B. : C’est toujours une bonne sensation d’être leader le premier ou le deuxième jour. Après, c’est mieux de l’être le dimanche. C’est un bon départ, on essaye de partir le mieux possible le jeudi, on ne veut pas être au milieu de la foule le jeudi à -2 et essayer de monter en puissance, on veut jouer le mieux possible en commençant par le jeudi. Le tournoi est long, une journée c’est bien mais il faut en faire quatre bonnes pour lever le trophée, l’objectif oui est toujours le même. Je n’ai pas beaucoup de pression par rapport aux autres qui doivent garder leur carte sur le DP World Tour.
G.P. : Comment se sont passées vos retrouvailles avec le public français ?
P.B. : Il n’y avait pas beaucoup de monde au début, car c’était tôt et il faisait un peu froid. Mais dès que j’ai commencé à faire quelques birdies il y a eu plus de monde. C’était sympa d’avoir les encouragements avec moi. Je me suis senti un peu comme les Américains quand je joue sur le PGA Tour. Les deux Anglais avec qui j’étais n’avaient pas le public avec eux… Mais oui, j’ai ressenti un peu l’effet de jouer à la maison. C’est super, plus on allait vers la fin du parcours plus il y avait de monde, c’était très agréable.
Photo : Golf Planète