Même le léger recul au classement, de la 5e à la 13e place, n’entame pas le moral de la meilleure représentante française à Evian cette semaine. Bien décidée à enregistrer un résultat “référence” en majeur Perrine Delacour expérimente un nouveau genre de pression et semble parvenir à s’en accommoder, toujours avec l’aide de son précieux cadet Fred Bonnargent.
Comment avez-vous vécu ce 3e tour ? Quel sentiment prédomine après ce 70 ?
C’était une journée un peu difficile. Déjà, il y avait plus de pression, c’est un samedi. Mais plutôt, contente de moi, de jouer sous le par un moving day, c’est une bonne chose. J’ai trouvé les drapeaux plus compliqués mais c’est souvent comme ça le samedi quand les organisateurs veulent faire la différence. Je n’ai pas eu beaucoup d’occasions birdies aujourd’hui mais j’ai réussi à les concrétiser. J’ai fait un très beau birdie au 10, un très bon chip au 15.
Comment la pression s’est manifestée ?
C’est la première fois que cela m’arrive. J’étais un peu stressée, quand les supporters français applaudissent au départ. J’en ai parlé à mon cadet, il m’a dit que “c’est normal, ça va passer” et j’ai mis quelques trous à me relâcher. J’ai réussi à me relaxer avec beaucoup de travail sur la respiration.
Envie d’être plus agressive dimanche pour le dernier tour ? Peut-être prendre plus de risques ?
Je vais vraiment garder le même rythme. Je ne veux pas réfléchir à prendre plus de risques ou moins de risques. Je vais vraiment jouer exactement pareil. On verra ou cela nous mène demain.
Je ne me suis jamais retrouvée là en majeur, j’en suis déjà à trois jours “très bien”. Moi, c’est vraiment un objectif, là pour l’instant pour moi personnellement, c’est déjà beaucoup ce que je fais. C’est déjà très bien et on a encore 18 trous. On verra demain.
Propos recueillis par Figaro Golf
Photo © JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP