
Le dixième tournoi de la saison au Arnold Palmer’s Bay Hill Club & Lodge est le premier Signature Event à proposer une telle densité de joueurs du top 50 mondial, sur un parcours qui ne fera aucun cadeau cette semaine.
Avec la présence des cinq meilleurs joueurs du monde pour la première fois de la saison au départ d’un tournoi en 2025, le Arnold Palmer Invitational constitue certainement le premier vrai test en 2025 sur le PGA Tour.
Double vainqueur du tournoi (2022, 2024) et numéro 1 mondial, Scottie Scheffler va défendre le premier titre de sa saison. Mais il aura fort à faire puisqu’il devra entre autres contrecarrer les plans de Rory McIlroy, titré ici en 2018 et de retour à la deuxième place mondiale.
Le vainqueur du Pebble Beach Pro-Am le mois dernier constituera la plus sérieuse menace avec Ludvig Åberg, le Suédois victorieux du troisième Signature Event à Torrey Pines, le Genesis Invitational.
Schauffele va se chauffer
Cette deuxième étape du Florida Swing coïncide aussi avec le retour de Xander Schauffele. Blessé en fin d’année, le double vainqueur de Majeur en 2024 ne s’est plus aligné au départ d’un tournoi depuis sa participation au Sentry, à Hawaï. Mais de son propre aveu, le Californien risque de manquer d’entrainement.
Des 20 meilleurs joueurs du monde, seuls manquent à l’appel les deux représentants du LIV Golf figurant encore aussi haut dans ce classement : Bryson DeChambeau et Tyrrell Hatton. Au total, 45 joueurs du top 50 composent le champ de 72 joueurs conviés à ce quatrième Signature Event de la saison et parmi eux les 7 derniers vainqueurs de la FedEx Cup !
Un parcours impitoyable
Outre la qualité exceptionnelle du champ de joueurs, la façon dont ils vont répondre au défi proposé par le parcours de Bay Hill sera riche d’enseignements.
Le tracé de plus de 6 800 mètres, remodelé par Arnold Palmer en 2009, est depuis plusieurs années classé parmi les plus “challenging” de la saison sur le PGA Tour, hors Majeur. En 2020 et 2022, il fut même le tournoi avec la moyenne de score la plus élevée.
Cette année, caddies et joueurs s’accordent à dire que les conditions de jeu sont les plus difficiles rencontrées cette saison.
Les greens sont déjà très fermes et le rough, qui a été tondu pour la dernière fois mardi matin, atteint 4 inches (10,16 centimètres). Il devrait grimper à 4,5 inches (11,5 centimètres) dimanche. Sa densité et son épaisseur vont le rendre terriblement pénalisant.
Prime à l’expérience
Si l’on jette un œil attentif au palmarès, on note que 17 des 20 derniers vainqueurs s’alignaient pour la troisième fois au moins dans ce tournoi et que 13 des 18 derniers vainqueurs comptaient déjà trois victoires à leur palmarès.
C’est dire si l’expérience va compter et qu’il parait peu probable qu’un nouveau vainqueur sur le PGA Tour, comme ce fut le cas les deux dernières semaines, s’impose dimanche et enfile le fameux cardigan rouge cher au regretté Arnold « The King » Palmer.
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