En pleine possession de ses moyens à la onzième place de la Race To Dubai, Romain Langasque est plus que jamais en course pour obtenir sa carte pour le PGA Tour l’an prochain.
Propos recueillis par Nathan Cardet, à Crans-Montana
Golf Planète Vous avez fait une pause la semaine passée. Vous sentez-vous en forme pour votre retour ?
Romain Langasque C’est vrai que le calendrier est chargé, ça s’enchaîne beaucoup jusqu’à la fin de la saison. À un moment donné, il faut prendre du temps off. Je me sens très bien, je me suis bien reposé, bien préparé et je joue vraiment très bien au golf. C’est un endroit que j’apprécie énormément. Pouvoir jouer ici la gagne, c’est vraiment un rêve pour moi. Donc c’est vraiment un endroit où j’ai envie de performer.
G.P. Vous avez atteint votre meilleur classement mondial (79e). Avez-vous l’impression d’être au meilleur de votre carrière ?
R.L. Je me sens beaucoup plus régulier, beaucoup plus constant, beaucoup plus fort dans les moments un peu compliqués. Par le passé, j’avais des gros écarts de niveau suivant les moments alors que là, c’est beaucoup plus constant. Je maîtrise beaucoup mieux les choses. Depuis avril, j’ai fait deux fois deuxièmes, plusieurs tops 10. Il y a eu des résultats costauds, ce sont de bons signes par rapport au jeu. J’accepte également mieux de prendre des semaines off comme la dernière. Ce n’est pas forcément évident car c’est un gros tournoi. Mais c’est aussi pour être plus performant sur les tournois où je me présente.
Je suis beaucoup plus fort, beaucoup plus calme, beaucoup plus serein
G.P. Votre objectif de fin de saison, c’est clairement d’obtenir l’un des billets pour le PGA Tour ?
R.L. Oui, bien sûr ! C’était l’objectif l’an dernier mais j’ai échoué de peu. C’était l’objectif en début d’année aussi, j’ai commencé, on va dire, un peu tranquillement. Les dernières performances m’ont remis dans la bonne direction, je suis pour l’instant 11e de la Race to Dubai. Donc oui, c’est vraiment l’objectif qui est en tête. Après j’essaie de m’en détacher, j’essaie de rester sur les choses qui ont fonctionné depuis 3 ou 4 mois et d’avancer avec ça. Je pense vraiment que j’ai le potentiel et le jeu qu’il faut pour y aller.
G.P. Pensez-vous être mieux armé que l’an dernier pour y arriver ?
R.L. Je pense que oui, pas de beaucoup mais un peu mieux. C’est surtout dans l’aspect mental, où je trouve que je suis beaucoup plus fort, beaucoup plus calme, beaucoup plus serein. Et ça, c’est ce qui peut faire la différence.
© Luke Walker Getty AFP