Depuis le début et pour diverses raisons Rory McIlroy est farouchement opposé aux LIV Golf Invitational Series de Greg Norman. Mais le Nord Irlandais a également expliqué pourquoi il avait une dent contre l’Australien.
Toujours dans son interview en 2 volets accordée à Paul Kimmage de The Independent, le n°1 mondial est revenu en détail sur les raisons pour lesquelles il fait de sa guerre contre Greg Norman une affaire personnelle.
«Je vais être aussi chiant qu’une douleur au cul
Rory McIloy. L’expression consacrée chez les anglophones.
Selon McIlroy, les deux joueurs ont commencé à entrer en conflit en février 2020 lorsque le Nord Irlandais s’est prononcé contre une autre proposition de circuit dissident, la Premier Golf League.
Le quadruple vainqueur de majeurs a expliqué qu’il voulait être “du bon côté de l’histoire”, comme Arnold Palmer l’avait été en 1994 lorsqu’il s’était opposé au World Golf Tour que Norman espérait lancer.
«Il n’était pas content de m’entendre prendre position de cette manière, et nous avons eu un échange assez virulent. Il s’est montré très condescendant, il m’a dit “Peut-être qu’un jour tu comprendras”» a expliqué McIlroy.
Compassion de courte durée
Rory a ensuite essayé d’éteindre l’incendie. C’était à la suite d’un documentaire diffusé sur ESPN revenant sur la déconfiture de l’Australien largement en tête du Masters 1996 à l’aube du 4e jour et finalement battu par Nick Faldo. En le visionnant McIlroy s’est souvenu de ce qu’il avait ressenti sur le retour dans le dernier tour du Masters 2011.
Les deux joueurs ont enterré la hache de guerre et Rory a apprécié leurs échanges.
Mais la trêve n’a été que de courte durée et la guerre des mots est repartie de plus belle lorsque Rory est tombé sur une interview au Washington Post quelques semaines plus tard Rory
«Il a dit que j’avais subi un “lavage de cerveau de la part du PGA Tour”. Je n’en croyais pas mes yeux après avoir discuté avec lui de façon apaisée. C’est là que j’ai décidé d’en faire mon affaire maintenant et d’être aussi chiant que possible ».
Comme on dit, “ces deux-là ne partiront pas en vacances ensemble !”
©Kathryn Riley/USGA