Deuxième de l’Open d’Italie (DP World Tour) au début du mois de mai sur le Marco Simone Golf & Country Club, Romain Langasque nous dévoile les caractéristiques du parcours de la 44e Ryder Cup avant de se risquer à un petit pronostic. Allez l’Europe !
L.V., à Rome
Le parcours. Quelle physionomie ?
« Il n’est pas très long dans sa globalité (6 565 mètres). On a très souvent le même genre de coups intermédiaires. Mais les mises en jeu vont être très importantes à mon sens. Déjà, pour nous à l’Open d’Italie au mois de mai, les roughs étaient très gros. J’ai vu que là, la première tonte de rough était plutôt ok, mais la 2e était bien plus dure… Et si par malheur vous allez dans la 3e tonte, vous êtes mort. Donc oui, la mise en jeu sera la clé de cette Ryder Cup. En tout cas, l’une des plus importantes. Il y a aussi pas mal de dénivelés sur ce parcours qu’il faut prendre en compte. Il y a un peu de vent aussi. Bref, c’est un parcours où il faut bien manier la balle. Et savoir créer des trajectoires. »
Les trous. Où se situe le danger ?
« Le 8 (par 4 de 480 mètres) est vraiment très dur. C’est le trou signature de ce parcours. Le 5 (par 4 de 276 mètres) et le 11 (par 4 de 301 mètres) vont être attaquables en 1. Ce sont donc des trous avec options. Il va se passer des choses, c’est évident. Sur le 1 (par 4 de 407 mètres) et le 2 (par 4 de 463 mètres), si on rate les fairways, on est mal. Sinon, il y a des opportunités de birdies. C’est vraiment un parcours où le joueur qui va mettre en jeu aura de nombreuses positions de birdies. Dans le cas contraire, il faudra surtout assurer le par. C’est un parcours assez franc et celui qui jouera bien sera récompensé. »
Il y a une année, le vendredi je crois, je me souviens que j’avais pris les greens en 2 et que je m’étais battu pour sortir avec le par. Donc, attention !
Romain Langasque
Un tracé craint sur le Tour européen ?
« Cela reste un parcours difficile. J’avais joué -9 (62) lors du 3e tour cette année (record du parcours) mais j’avais super bien joué au golf. J’avais très bien mis en jeu. Je ne l’avais donc pas trouvé très dur cette journée-là. Mais il y a une année, le vendredi je crois, je me souviens que j’avais pris les greens en 2 et que je m’étais battu pour sortir avec le par. Donc, attention ! »
Qui va gagner ?
« J’ai envie de dire les Européens. Car ils arrivent en forme. Toute l’équipe a bien joué ces derniers temps. Les Américains, sur le papier, sont plus forts. Je pense que ça va être un match assez équilibré avec des rencontres très serrés. Tout ça peut se terminer sur le denier simple le dimanche, comme ça a été le cas à la Solheim Cup la semaine passée… »
Photo : Andrew Redington / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP