Le seul français ayant franchi le cut de ce 123e US Open à Los Angeles a vécu un très difficile Moving Day bouclé en 77 (+7). Relégué au-delà de la 50e place à +6 (216), Romain Langasque n’a pas pour autant abdiqué avant le dernier tour.
L.V.
Lucide, Romain Langasque ne s’est pas trouvé d’excuse quand il s’est présenté devant les médias français à la sortie du recording. Son 77 (+7) du jour, lesté d’un double, de sept bogeys pour deux birdies, fait mal. Très mal !
« Ce fut une journée compliquée, reconnait-il. Je ne sais pas trop quoi dire parce que je n’ai pas l’impression d’avoir mal joué. La vraie différence, c’est que j’ai eu du mal autour des greens. Je n’ai pas mis les putts à deux-trois-quatre mètres quand j’étais en position compliquée. Et quand je me suis retrouvé plus loin encore, j’étais dans la m… Dès le 1, je fais un plutôt bon drive mais je me retrouve dans le bunker à gauche… Donc je suis un peu déçu du résultat car c’est vrai que +7, tu prends cher. »
On est à l’US Open et malheureusement, quand tu rates, même d’un tout petit peu, tu le payes direct.
L’actuel 16e à la Race to Dubaï, qui reste sur une 2e place et un top 10 lors de ses trois dernières sorties sur le DP World Tour, n’a pas abdiqué pour autant. Il sait qu’il peut de nouveau grimper dans ce leaderboard en réussissant un beau dimanche, malgré un parcours de plus en plus hostile…
« Je suis assez confiant pour demain (dimanche), annonce-t-il au micro de notre confrère de l’Equipe. Parce que sur la fin, j’ai tapé des bons coups même si je fais quatre bogeys sur les six derniers trous. On est à l’US Open et malheureusement, quand tu rates, même d’un tout petit peu, tu le payes direct. Le parcours était plus dur aujourd’hui. Cela a rendu les choses un peu plus compliquées. »
L’Azuréen est attendu à 9h07 locale (18h07 en France) sur le tee du 1 en compagnie de l’amateur sud-africain, Aldrich Potgieter, vainqueur du British amateur 2022. Comme Langasque (en 2015) !
Photo : Robert Beck/USGA