Auteur d’un solide 69 (-2) ce vendredi malgré un bogey au 18, Romain Wattel défendra ses chances ce week-end au Golf National. Cela faisait plus de deux ans que le vainqueur du KLM Open 2017 n’avait pas participé à un tournoi du DP World Tour.
Propos recueillis par Nathan CARDET, au Golf National
GOLF PLANETE : Comment jugez-vous ces deux premiers tours ?
Romain WATTEL : J’ai fait deux belles journées, c’est toujours important pour passer le cut. On n’est qu’à mi-tournoi, il reste deux tours assez importants, mais je suis content de la manière dont j’ai joué.
G.P. : Quel compartiment du jeu vous a tiré vers le haut ?
R.W. : Tout a fonctionné. Mon jeu était assez homogène, il n’y avait pas un secteur du jeu qui était mieux qu’un autre. Quand il fallait rentrer un putt, je le mettais, quand il fallait faire un très bon coup, j’arrivais à le faire. C’est un long processus que l’on fait avec Raphaël Jacquelin. Je suis content car il y a des trous et des coups très exigeants sur ce parcours, il vous pousse à la faute. Arriver à faire des bons coups à ces moments, c’est très agréable.
Je fais beaucoup de 40e place et ça, ça ne paye pas
G.P. : Quel bilan tirez-vous de votre saison sur le Challenge Tour ?
R.W. : C’est une saison moyenne (78e au classement général). J’ai assez bien joué, mais je n’ai pas fait de gros résultats qui m’auraient permis de bien figurer à la Road to Mallorca. Je fais beaucoup de 40e place et ça, ça ne paye pas.
G.P. : Comment réussissez-vous à garder la passion ?
R.W. : J’arrive à l’entretenir mais c’est dur car il y a des jours où, forcément, on en a marre. On n’a plus envie de voyager. Il y a des mauvais côtés comme partout, et si on se focalise uniquement là-dessus, on peut vite être dégoûté.
©Golf Planète/Nathan Cardet