Présent en Ecosse au Dunhill Links Championship, le n°3 mondial a exprimé au micro de nos confrères de la BBC son souhait de voir enfin les négociations entre le PGA Tour et le PIF (Fonds d’investissement public d’Arabie saoudite) aboutir très prochainement…
Est-ce un premier indice du réchauffement entre le PGA Tour et le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite, pourvoyeur financier du LIV Golf ? Une chose est sûre, Jay Monahan, le patron du PGA Tour, et Yasir Al-Rumayyan, le gouverneur du PIF, joueront dans la même partie durant les trois premiers tours de l’Alfred Dunhill Links Championship.
C’est la première fois en effet que les deux hommes sont vus ensemble en public depuis leur apparition télévisée commune en juin 2023, quand ils avaient tous les deux confirmé l’accord-cadre visant à fusionner les deux circuits.
Or, comme tout le monde le sait, cet accord peine à trouver une issue favorable depuis maintenant un an et demi, malgré de multiples entrevues et autres visio-conférences. Mais le fait que les deux patrons des deux entités les plus puissantes d’un point de vue financier dans le monde du golf partagent le même tee de départ laisse penser qu’une « sortie de crise » n’est peut-être plus très loin.
Je pense que c’est une excellente chose et plutôt bon signe que Jay et Yasir jouent ensemble. Ils veulent tous les deux la même chose.
Rory McIlroy
C’est en tout cas ce que pense très sincèrement et sans ambiguïté Rory McIlroy. Interrogé aux abords du Old Course de St Andrews par nos confrères de la BBC, l’actuel n°3 mondial, qui exhorte depuis plusieurs mois maintenant à une « paix » pour le bien du golf, s’est voulu optimiste.
« Je pense que c’est une excellente chose et plutôt bon signe que Jay et Yasir jouent ensemble, souligne le Nord-Irlandais. Ils veulent tous les deux la même chose. Il s’agit de réunir tous les différents groupes d’intérêt. »
« Peut-être que cela va trop lentement pour les gens qui suivent le golf, a-t-il ajouté. Dans le monde des affaires, les transactions de cette envergure prennent du temps. On parle de milliards de dollars qui changent de mains, de juridictions différentes. Je pense que nous en saurons beaucoup plus d’ici la fin de l’année. Nous sommes en octobre, donc nous avons trois mois pour faire quelque chose. »
Photo : Andrew Redington / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP