Comme à son habitude, Rory McIlroy n’a pas fui ses responsabilités et s’est présenté face à la presse pour revenir sur la façon dont il a joué les derniers trous du BMW PGA Championship.
Rory, que ressentez-vous après être encore passé si près, une semaine après avoir laissé échapper la victoire en Irlande ?
RORY McILROY : Vous savez, la semaine dernière a été difficile, mais je suis reparti la tête haute. Cela s’est traduit dans la façon dont j’ai joué le 72e trou en essayant de faire eagle, et puis j’ai joué les trous de play-off parfaitement, vraiment, avec deux birdies.
Mais cela montre juste le niveau du tournoi. Si vous faites une petite erreur ou ne faites pas de birdie sur un trou crucial, il y a toujours un joueur en embuscade pour en profiter.
J’ai eu ma chance en régulation mais je me suis retrouvé avec une distance vraiment difficile sur mon deuxième coup. J’ai essayé d’enrouler un fer 4 par la droite. Je l’ai trop faite tourner et j’ai eu de la chance qu’elle ne finisse pas dans l’eau.
Deux semaines de suite, j’ai le sentiment d’avoir bien joué. Mais pas suffisamment. Au final, je suis content de mon jeu et de la direction dans laquelle il progresse. J’ai une semaine de repos maintenant, avant d’aller au Dunhill Links Championship dans deux semaines.
Le deuxième coup sur le 72e trou, vous étiez entre deux clubs ?
RORY McILROY : Je pense que le bois 5, c’était trop et je ne voulais pas terminer derrière le green sur ce trou, j’ai donc choisi un fer 4. Je visais le bunker de droite en essayant de la ramener vers le milieu du green. J’ai juste trop exagéré et elle s’est arrêtée du bord de l’obstacle, je m’en sors bien.
J’aurais aussi pu faire un lay-up et un wedge comme Billy l’a fait. Mais quand vous n’êtes qu’à 225 mètres du début du green, vous vous dites qu’il faut tenter le coup.
Ensuite, j’ai très bien joué les deux trous de play-off et surtout le fer 4 que j’ai mis sur le green au deuxième trou de barrage. Il était parfait. J’ai fait un bon putt qui a manqué la cible de peu sur la droite et Billy a réussi le sien. C’est ce qui a fait la différence.
Photo © Richard Heathcote/Getty Images