Malgré un retour que l’on disait imminent de Rory McIlroy au sein du Conseil d’administration du PGA Tour, le Nord-Irlandais a souligné en marge du Wells Fargo Championship que cette éventualité n’avait plus lieu d’être. Mise au point.
Finalement, il ne reviendra pas. La rumeur de plus en plus insistante annonçait en effet le retour imminent de Rory McIlroy au sein du Conseil d’administration du PGA Tour. Le Nord-Irlandais devait même bénéficier de la démission de Webb Simpson au Board des joueurs pour ainsi réintégrer ses fonctions et accélérer de facto les négociations au point mort depuis quelques temps maintenant sur un accord avec le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite qui finance à coups de millions de dollars le LIV Golf depuis sa création en juin 2022.
Mais c’était avant que le principal intéressé ne prenne la parole en marge du Wells Fargo Champiobship, le 6e Signature Event prévu cette semaine à Quail Hollow (Caroline du Nord).
Je pense qu’il y avait quelques personnes au sein du Conseil d’administration qui n’étaient pas à l’aise avec mon retour.
Rory McIlroy
« Ce scénario est devenu assez compliqué, a expliqué l’actuel n°2 mondial. Je pense qu’il y avait quelques personnes au sein du Conseil d’administration qui n’étaient pas à l’aise avec mon retour. Si c’est le cas, je pense que Webb (Simpson) est la meilleure personne pour poursuivre ce qui est en train d’être fait. »
Rory McIlroy vise-t-il ici Patrick Cantlay, autre membre du Board, qui n’affiche pas un réel enthousiasme à trouver un accord d’alliance avec le PIF ? A moins que cela ne soit Jordan Spieth, lui non plus pas franchement motivé à l’idée de cet éventuel « mariage ». Le Britannique, lui, n’a jamais caché son intention de « faire la paix » avec les gens du LIV et leur pourvoyeur de fonds financièrement illimité.
« J’ai proposé mon aide, ajoute McIlroy. Je ne dirais pas qu’elle a été rejetée. Je dirais juste que le processus de mon retour ne s’annonçait pas simple. Mais il n’y a aucune rancune de ma part. Tout va bien. Concernant cet accord en discussion, je suis toujours optimiste. Je pense que Webb est la personne qu’il faut pour mener cela à bien. Ma crainte était de voir ce qui pouvait arriver si Webb quittait son poste et que je ne revenais pas. A ce titre, je suis vraiment heureux que Webb ait pris cette décision de continuer et d’aller au bout de son mandat. »