Le Nord Irlandais s’est épanché concernant une discussion qu’il aurait eu avec sa femme Erica Stoll à propos de la prochaine Ryder Cup en Italie et de l’absence de ses anciens coéquipiers partis sur le LIV.
Rory McIlroy estime qu’il est temps de « nouer de nouveaux liens » alors que le numéro 2 mondial s’apprête à disputer sa septième Ryder Cup.
Pour la première fois depuis ses débuts dans la prestigieuse compétition en 2010 au Celtic Manor, il ne croisera pas les visages familiers de Ian Poulter, Lee Westwood ou de celui qui fut l’un des ses meilleurs amis, l’Espagnol Sergio Garcia.
J’espère qu’il me reste encore quelques Ryder Cup à disputer et je vais donc essayer de créer de nouveaux liens avec les plus jeunes,
Mais puisqu’un chapitre s’achève et qu’il ne pourra plus se tourner vers ses ainés pour le guider, le temps est certainement venu pour lui d’assumer un rôle plus en rapport avec son statut.
«J’en parlais à Erica l’autre soir, et je sais que ça va me sembler bizarre de ne pas avoir ces gars dans le vestiaire alors que j’ai toujours connu ça. C’est ma septième Ryder Cup et ils ont toujours été là» a expliqué McIlroy dans un article paru sur Golf Digest.
Se remémorant quelques-unes des 4 éditions où il s’est imposé, le Nord Irlandais dépeint deux des caractères les plus volcaniques de la sélection européenne avec une pointe de nostalgie.
« Poults et Sergio étaient passionnés et avaient ce trop plein d’énergie. Mais il s’agissait de deux énergies différentes. Poulter était à fond tout le temps alors que Sergio avait cette faculté à pouvoir se mettre en off quand il le souhaitait. Avoir quelqu’un comme ça à vos côtés et savoir qu’il allait déclencher quelque chose au bon moment c’est une sensation unique. J’ai vraiment ce sentiment avec Shane (Lowry).»
Mission impossible ?
Leader incontesté du golf européen et planétaire depuis le retrait de Tiger Woods suite à son terrible accident de voiture de février 2021, Rory sait que sa mission désormais consiste à raviver la flamme qui a uni les joueurs au sein de la sélection européenne de Ryder Cup pendant plus de deux décennies.
« J’espère qu’il me reste encore quelques Ryder Cup à disputer et je vais donc essayer de créer de nouveaux liens avec les plus jeunes, comme Nicolai (Højgaard) et Ludvig (Aberg), ainsi qu’avec les gars qui sont bien partis pour figurer longtemps dans l’équipe comme Viktor (Hovland) et Jon (Rahm).»
S’il y parvient, alors les chances de voir l’Europe priver les Etats–Unis d’un premier succès sur le vieux continent depuis 30 ans pourraient remonter en flèche…
©James Gilbert/USGA