Joueur du DP World Tour pendant trois saisons (2016-2018), Sébastien Gros débute son année 2022 sur le Challenge Tour en disputant le Blot Open de Bretagne sur le Golf Bluegreen de Pléneuf-Val-André.
Golf Planète : C’est votre premier départ sur le Challenge Tour cette saison. Comment s’est passé votre début d’année 2022 ?
Sébastien Gros : J’ai principalement joué des pro-am avec des classements pour les professionnels, dont le pro-am de l’Omnium de la Riviera qui est une belle référence. J’ai aussi participé au Championnat de France Professionnel au Golf du Médoc la semaine dernière. Je n’ai pas souhaité aller sur des circuits satellites comme le Mena Tour parce que c’était en mai et j’espérais pouvoir rentrer dans le champ de certains tournois du Challenge Tour. Ça ne s’est pas fait malheureusement.
Pouvez-vous nous parler justement de ce Championnat de France Professionnel que vous avez terminé septième ?
C’était dingue qu’il n’y ait pas de Championnat de France professionnel depuis tant d’années. Bernard Pascassio, Serge Melchior, Denis Fabre ou encore Vincent Paris ont réussi à mettre sur pied un super événement sur un très bon parcours au Golf du Médoc. J’ai fini dans le top 10 mais ça m’a surtout permis de me jauger par rapport à un très bon plateau national.
Avez-vous eu des changements dans votre manière de travailler récemment ?
Non, je suis dans la continuité avec Benoît Teilleria, qui est aussi sélectionneur de l’équipe de France. Je suis toujours basé à Lyon, mais on se voit principalement du côté de Biarritz. On continue de travailler et on va voir comment ça se passe cette semaine en Bretagne et dans deux semaines au Vaudreuil Golf Challenge. Je ne pourrai pas jouer en Italie la semaine prochaine avec ma catégorie.
Que pensez-vous du parcours de Pléneuf-Val-André cette année ?
Je trouve le parcours plus réceptif que les années précédentes. Notamment parce qu’il se joue en juin maintenant et plus en septembre. Avec la pluie des derniers jours, il est beaucoup plus scorable comme on a pu le voir avec Ruaidhri McGee qui a égalé le record du parcours jeudi avec une carte de 61. Heureusement que les fairways ont été légèrement rétrécis finalement. Mais si ça devient sec, ça va être beaucoup plus compliqué.
Malgré un trois-putts au 10, le putting était au point cette semaine à Pléneuf-Val-André :
On ne vous a pas vu taper le driver lors du premier tour. Était-ce une stratégie prédéfinie ?
Je n’ai pas tapé mon driver de tout le premier tour. Je ne suis pas super à l’aise avec ce club en ce moment. Et il n’y a pas un seul trou qui me dérange pour partir avec un fer ou un bois. D’ailleurs j’ai signé une carte sous le par. C’est toujours bien à Pléneuf. Sur le par 5 du trou 11 par exemple, avec les départs avancés jeudi, j’ai tapé fer 2 et fer 9 pour réussir un birdie. Un autre joueur aurait fait drive-wedge, ça ne change pas fondamentalement les choses, d’autant qu’il y a des dangers qui arrivent quand on est près du green. Je suis resté dans ma stratégie, même si j’ai pris un triple-bogey au 10 juste avant. Je suis content de mon attitude. Si j’avais pris mon driver pour aller forcer l’eagle au 11, j’aurais pu tout compromettre. Les bêtises, on ne les rattrape pas.
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