
Alors que Donald Trump menace de licenciement les fonctionnaires américains passant trop de temps à jouer au tennis ou au… golf, le nouveau locataire de la Maison Blanche depuis le 20 janvier dernier occuperait ses journées à taper dans la petite balle blanche.
Quand il n’est pas accaparé à signer une multitude de décrets, à limoger les procureurs nommés par son prédécesseur à la Maison Blanche ou à dénoncer sans la moindre retenue l’attitude du président Zelensky dans le conflit opposant l’Ukraine à la Russie, Donald Trump passerait la plupart de son temps sur des parcours de golf…
C’est ce qu’avance en tout cas le très sérieux journal britannique The Independent, faisant notamment allusion aux reproches du nouveau président des Etats-Unis vis-à-vis des fonctionnaires américains « adeptes » selon lui d’exercer beaucoup trop souvent le télétravail.
« On ne peut pas travailler chez soi (…) Ils jouent au tennis, au golf ou ont un autre travail. Mais ils ne travaillent pas ou ne travaillent certainement pas durement (…) On ne peut pas construire une entreprise ou un pays comme ça (…) S’ils ne se présentent pas au travail, ils sont renvoyés. »
Neuf jours sur trente au golf !
Des remarques qui ne passent apparemment pas pour The Independent qui rappelle que « Trump reproche aux fonctionnaires de jouer au golf, alors qu’il a passé près d’un tiers de sa présidence à jouer au golf. » Toujours selon le journal, « le président, depuis sa prestation de serment (20 janvier 2025), aurait joué au golf neuf fois au cours de ses trente premiers jours de mandat. »
Très grand fan de golf, le 45e et désormais 47e président des Etats-Unis possèderait à ce jour dix-sept parcours dans le monde, essentiellement aux Etats-Unis, mais également deux en Ecosse (dont Turnberry, pas encore revenu dans la rotation de The Open), un en Irlande, un à Porto Rico et un autre à Dubaï.
Donald Trump afficherait un index de 2,8 et il affirme avoir remporté plusieurs fois le championnat de son club…
Photo : LEON NEAL / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP