Kevin Streelman, seul en tête jeudi soir du haut de ses 45 ans, mène toujours le bal dans ce Valspar Championship mais à égalité avec quatre autres joueurs, dont le cinquantenaire Stewart Cink. Victor Perez et Paul Barjon figurent au rang des éliminés.
Le vent a rebattu les cartes ce vendredi à Palm Harbor. A quelques kilomètres du TPC Sawgrass où s’est disputé la semaine dernière, avec une météo parfaite, le Players Championship, le dernier tournoi du Florida Swing se déroule dans des conditions bien différentes. Les bourrasques corsent l’affaire sur le Copperhead Course et son gros rough. Les scores étaient nettement à la hausse ce vendredi, surtout ceux du matin.
Même le leaderboard du site officiel du PGA Tour a connu de nombreux ratés, la faute sans doute aux orages qui ont sévi sur la Floride toute la journée.
Leader surprenant jeudi soir, le vétéran Kevin Streelman s’est accroché aux branches. Son +1 du jour lui permet rester aux avant-postes. Mais globalement ce sont les joueurs de l’après-midi qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu. Tandis que le vent se calmait (un peu), un autre joueur expérimenté, Aaron Baddeley, 43 ans, s’est emparé momentanément des commandes du tournoi floridien. L’homme à la longue chevelure blonde et aux quatre titres sur le PGA Tour (le dernier date de 2016…) a fait parler son jeu de fer.
A birdie at the toughest par 3 on the course today.@AaronBadds takes the solo lead @ValsparChamp. pic.twitter.com/Y4ugbuP05q
— PGA TOUR (@PGATOUR) March 22, 2024
La fête des vétérans
Mais l’Australien a un peu coincé dans le final. Malgré un bogey final, un autre vétéran se retrouve en tête ce vendredi soir. Stewart Cink, 50 printemps, a fait parler son expérience pour déjouer les pièges du parcours et les caprices d’Éole pour occuper la première place à -6 total aux côtés de ses compatriotes Kevin Streelman, Brendon Todd, Philipps Chandler et le Canadien MacKenzie Hughes. Le vainqueur de l’Open britannique 2009 a signé la meilleure carte du jour avec un brillant 67 (-4) dans ces conditions.
Il est le premier « quinqua » a mené un tournoi du PGA Tour depuis Phil Mickelson et son incroyable victoire au PGA Championship 2021.
Thomas fait le spectacle, Spieth passe à la trappe
Le favori le mieux placé est Justin Thomas, qui a compensé des mises en jeu souvent approximatives par un wedging et un putting acérés. Le double vainqueur du PGA Championship a cédé du terrain en expédiant son tee shot dans l’eau sur le trou n°12. Mais il a répliqué peu après en s’offrant le coup du jour, un lob shot magistral sur le par 5 du 14 pour un birdie donné. De la belle ouvrage.
It doesn’t get much better than this.@JustinThomas34 showing off some brilliant touch around the greens. pic.twitter.com/8tuFnOjyLX
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Les autres grands noms du tournoi n’ont pas tous été à la fête, notamment ceux qui ont dû jouer le matin. Xander Schauffele a scoré au-dessus du par, mais le n°5 mondial a franchi le cut, contrairement à Jordan Spieth, Brian Harman, Sam Burns ou encore Tony Finau. Il y a eu de la casse !
Ceux-là n’ont pas eu la même réussite que Ricky Castillo qui, pour son 2e tournoi sur le PGA Tour, a réussi à gagner sa place pour le week-end en réussissant un eagle sur son 36e trou !
Ricky Castillo is making the most of his second PGA TOUR start.
An eagle hole-out on 9 keeps his hopes for the weekend alive @ValsparChamp. pic.twitter.com/7LbnIEif3q
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Barjon loin du compte, Perez un peu juste
Les deux Français en lice ont, eux aussi, subi les assauts du vent.
Pour Paul Barjon, l’affaire s’était corsée dès les premières lueurs du jour. Plein fairway sur son dernier trou du premier tour (il avait été stoppé hier par l’obscurité), le Néo-Calédonien a terminé par un double bogey après avoir dépassé le green avec son coup de fer.
Avec une première carte de +2, il lui fallait faire beaucoup mieux. Son 2e tour joué dans la foulée a été pire encore. Sur un tracé impitoyable, il a un peu explosé après avoir signé un birdie au 1. Le Français a notamment manqué beaucoup de mises en jeu à gauche. Son 80 le rejette dans les dernières places du classement. Une semaine à oublier…
Pour Victor Perez, l’espoir a pris fin au trou n°15 où il a commis son 4e bogey du jour. A +4 avec trois trous à jouer et un cut dans le par, le Tarbais était quasi condamné. Il n’y a pas eu de miracle, même si un joli birdie sur le 16 grâce à son unique putt longue distance rentré dans cette journée à un peu pansé ses plaies…