Huitième du Hauts De France – Pas De Calais Golf Open, l’amateur Théo Boulet a signé sa meilleure performance de la saison malgré une dernière carte décevante. Une nouvelle semaine d’apprentissage pour le golfeur de Chantilly qui passera pro à la fin de la saison.
Propos recueillis par Nathan CARDET, à Saint-Omer
Quel est votre ressenti après ce dernier tour bouclé en 72 (+1) ?
Ce n’est pas la carte espérée. J’ai très bien joué à l’aller, il ne se passait vraiment rien, aucune erreur. Puis sur le retour, avec un peu de fatigue, un peu de pression, un peu moins de régularité dans la frappe de balle, ça c’est dégradé.
Tout de même, vous êtes heureux de signer votre meilleure performance de la saison ?
Oui et non. Bien entendu, j’aurais signé pour un top 10 ici mais la façon dont j’ai fini les 9 derniers trous, je ne peux pas en être content. Je vais avoir de gros regrets là-dessus et de la façon dont je joue le 18, je manque de lucidité dans le bunker. Je dois pousser mon par ou même le bogey mais ça doit jamais faire double. Donc je suis assez déçu.
C’est le grand défi du golf, accepter d’être imparfait
Comment allez-vous aborder la finale ?
On va tout faire pour bien jouer là-bas, essayer de finir dans le haut du classement. C’est que du bonus. Déjà d’y aller en ayant joué que la moitié de la saison, c’est pas mal. Ça me prouve que j’ai le niveau, que j’ai quelque chose à jouer sur une saison complète.
Vous sentez-vous prêt à passer professionnel en fin d’année ?
Oui, je me sens totalement prêt. Après il y a toujours 2-3 choses à régler, mais c’est le grand défi du golf, accepter d’être imparfait. Il va falloir régler ça au plus vite parce que la façon, comme je l’ai dit, de finir aujourd’hui, ce n’est pas possible. Ça fait vraiment chier de finir un tournoi par un double alors que j’ai bien joué, un super aller, même si le retour était un peu compliqué… Mais c’est comme ça.
Cela fait partie de l’apprentissage aussi…
Oui, c’est de l’apprentissage sous pression. Ça faisait quelque temps que je n’avais pas été dans les dernières parties. Alors oui, c’est dur à chaud, mais il faut passer par là.
©Nathan Cardet/Golf Planète