![Ezra Shaw / Getty Images via AFP](https://www.golfplanete.com/wp-content/uploads/2025/02/afp__20250202__2196980604__v3__preview__attpebblebeachproam2025roundtwo-770x576.jpg)
L’ancien coach universitaire de Thomas Detry s’est réjoui des progrès enregistrés par le Belge. Notamment dans le contrôle de ses émotions.
« Il a progressé régulièrement, cela n’a pas été fulgurant mais il a posé des bases solides pour une longue carrière », a affirmé sur Golf Channel Mike Small, qui a coaché Thomas Detry à l’Université d’Illinois.
Il s’avouait très fier qu’il ait accompli ce que lui n’avait jamais réussi quand il évoluait sur le PGA Tour, à savoir remporter un tournoi. Mais surtout des progrès, notamment mentaux, du joueur belge qui les a attribués à la pratique de la méditation.
Cela me fait chaud au cœur, en tant que coach, de constater que son endurance et sa stabilité émotionnelles et mentales sont maintenant au niveau de ses capacités physiques.
« Il voulait avoir une grande carrière individuelle, mais il voulait aussi bien jouer pour l’Université d’Illinois. En tant que coach, vous préférez toujours avoir des gars qui doivent réfréner leur passion, plutôt que devoir la susciter en eux, a-t-il ajouté. Thomas était très fougueux. Et ce week-end, quand il a gagné, il a fait beaucoup de commentaires sur le fait qu’il avait travaillé sur sa stabilité émotionnelle, sur le fait de rester dans le présent et de ne pas trop se préoccuper du résultat. Et c’est une chose dont nous avons parlé il y a longtemps. Cela me fait chaud au cœur, en tant que coach, de constater que son endurance et sa stabilité émotionnelles et mentales sont maintenant au niveau de ses capacités physiques. »
What a day!! Watched one of my all-time favorite Illini golfers @tomdetry become a @PGATOUR champion while at the same time playing golf in Hawaii with my current @IlliniMGolf team. Doesn’t get much better than that. #proudcoach #luckyman pic.twitter.com/JEYi5ufNIM
— Mike Small (@MikeSmall4) February 10, 2025
Mike Small a notamment raconté un échange qu’il avait eu avec le Bruxellois pendant la finale du Big Ten en 2013. Le Belge avait envoyé son drive dans la lèvre d’un bunker au 17 et il était très en colère contre lui-même : « Ses émotions ont pris le dessus et il ne se remettait pas dans sa partie. Il n’arrêtait pas de se plaindre du mauvais drive qu’il avait fait, et du fait que c’était un mauvais break. Il ne réagissait pas très bien aux mots et aux encouragements. Parfois, le coach doit passer à un autre niveau, s’énerver contre le joueur et le forcer à passer à autre chose. »
Vous voyez la suite venir ? « Ça l’a fait sortir de sa torpeur. Il est sorti du bunker et a terminé le trou, puis il a signé un birdie au 18 et nous avons gagné. La première chose qu’il m’a dite après le parcours, c’est : « merci coach, j’en avais besoin », poursuit-il. Peut-être qu’aujourd’hui, l’interaction que nous avons eue ne serait pas très bien vue. Mais à l’époque, il y a 11 ans, il y avait beaucoup de respect et d’amour entre deux compétiteurs qui essayaient d’atteindre un objectif. Aujourd’hui encore, nous en rions. Il m’en remercie et je le remercie pour son jeu et son écoute. »
Photo : Ezra Shaw / Getty Images via AFP