Invité pour disputer le Trophée Hassan II, comptant pour le PGA Tour Champions réservé aux plus de cinquante ans, Thomas Levet effectue son grand retour sur un parcours où il a déjà failli gagner à de nombreuses reprises. Le Parisien de 56 ans découvre néanmoins le nouveau tracé du parcours rouge qui était « un monstre »… et qui est redevenu coriace !
D.C.
C’est un Thomas Levet tout sourire comme d’habitude qui va jouer le 49e Trophée Hassan II, après avoir bénéficié d’une des deux invitations de l’organisation. «J’ai passé beaucoup de temps dans ma carrière ici. J’ai notamment fini plusieurs fois deuxième du Trophée Hassan II. Je devais d’ailleurs jouer ce tournoi du PGA Tour Champions en 2020, mais l’édition a été annulée à cause du Covid. Je pense que tout ça a fait qu’ils ont pensé à moi cette année.»
le parcours rouge était un monstre
Thomas Levet
Thomas Levet connait le Royal Golf Dar Es Salam comme sa poche. Mais cette année, il découvre le nouveau tracé du parcours rouge qui a été remodelé petit à petit de 2016 à 2018. «Le parcours a beaucoup changé depuis la dernière fois que je suis venu. Avant, le parcours rouge du Royal Golf Dar Es Salam était « un monstre ». On jouait avec des balles et des clubs qui ne permettaient pas de taper aussi loin. Le trou numéro 9 était un des plus difficiles du monde avec son green en presqu’île à 175 mètres. J’en ai vu des accidents sur ce trou. Ensuite, avec l’évolution du matériel dans les années 2000, on a commencé à battre le record du parcours de manière incroyable. Les organisateurs ont donc commencé des travaux et maintenant il est redevenu très difficile. Pour moi, c’est surtout une découverte sur tous les greens qui ont beaucoup changé.»
C’est indirectement à cause de Thomas Levet qu’on a fait les travaux
Michel Besanceney
Michel Besanceney, coordinateur général des deux épreuves, connaît presque aussi bien Thomas Levet qu’il connaît son parcours rouge du Royal Golf Dar Es Salam. Les deux ont lié leur destin lors de l’édition 2010 du Trophée Hassan II, alors épreuve phare du DP World Tour. «C’est indirectement à cause de Thomas Levet qu’on a fait les travaux pour durcir le parcours rouge, expliquait-il en rigolant. En 2010, il finit 3e en battant le record du parcours (-18), alors que le Gallois Rhys Davis gagne avec -25 ! C’était le signe qu’il fallait faire quelque chose pour que le parcours se défende.»
Blessé en fin de saison dernière, le lauréat de l’Open de France 2011 a déjà retrouvé le chemin de la victoire sur des mini-tours américains en décembre. Et il entend bien revenir en forme sur le Legends Tour et, quand il se qualifiera, sur le PGA Tour Champions… dès cette semaine ! «Je me suis blessé en septembre. J’ai quand même voulu jouer l’Open de France. Je n’aurai pas dû. Je n’ai plus rejoué jusqu’en décembre. Maintenant je n’ai plus de souci physique. J’ai repris avec des petits tournois en Floride… que j’ai gagné ! C’est bon pour la confiance, mais ici ça va être un autre défi.»
Photo Golf Planète