Sa première apparition sur le PGA Tour en 2024 était très attendue. Dans ses nouvelles couleurs, Tiger Woods est apparu plutôt bien physiquement au premier tour du Genesis Invitational. Mais son jeu, forcément un peu rouillé, a alterné entre le très bon et l’approximation, à l’image d’une socket sur son dernier trou.
C’était peut-être l’événement n°1 du golf en 2024, tout au moins pour les Américains. Pour la France, il y a bien sûr eu la victoire de Matthieu Pavon (au repos cette semaine). Mais les grands débuts de Tiger Woods pour cette nouvelle saison, vêtu de sa propre marque avec un nouveau caddie et une nouvelle balle, étaient très, très attendus.
Tout a commencé par un birdie, à la faveur d’un très bon chip de l’arrière du green sur le très accessible par 5 du trou n°1. Puis la suite a été plus compliquée pour le Tigre. Trahi par son jeu de fer au 2 (bogey) puis par son driving au 3 (bogey), l’homme aux 15 Majeurs, élégamment vêtu de blanc sous sa nouvelle marque Sun Day Red, a répliqué par un superbe birdie sur le très difficile trou n°4.
Right in the heart.
15-foot bounce-back birdie for @TigerWoods. pic.twitter.com/nFHIWPtw7g
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Les conditions de jeu étaient clémentes ce jeudi matin à Pacific Palisades, mais le célèbre parcours du Riviera Country Club a posé des problèmes à bien des joueurs, a commencé par le partenaire de l’ancien n°1 mondial, Justin Thomas, à la peine toute la journée dans le grand jeu (+1).
Certes loin d’affoler les compteurs comme l’imperturbable Patrick Cantlay (leader au club-house à -7 avant les dernières parties), Woods, lui, s’est montré plutôt solide sur l’ensemble de son jeu… jusqu’à son dernier trou.
Du solide autour des greens pour Tiger
Auparavant, ce sont peut-être ses choix stratégiques, comme son attaque de green plein drapeau au piégeux trou n°10, ou un « power fade » parfois trop prononcé, comme au 12, qui lui ont coûté quelques bogeys .
Pour le reste, le 893e joueur mondial, qui n’avait plus joué sur le PGA Tour depuis le Hero World Challenge en novembre 2023, a été convaincant avant son tout dernier coup de fer. Son swing, selon l’analyste de la NBC Frank Nobilo, était « bien plus fluide que lors des parties d’entraînement. » C’est surtout autour et sur les greens que Woods a réussi de belles choses, à l’image de ce « flop shot » superbe au trou n°13 qui lui a permis de sauver le par.
Flop sauce.
A @TigerWoods special. pic.twitter.com/cDxEkBjPsP
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La socket venue de nulle part
Le putting a également tenu la route. Mais c’est évidemment son dernier coup de fer qui laisse perplexe. Plein fairway sur le 18, il a commis une socket totalement inattendue. A l’arrivée, un grand troisième coup collé devant un tronc d’arbre lui a permis de limiter la casse avec un bogey.
No one is immune to the dreaded shank.
Not even Tiger Woods. pic.twitter.com/6qJQY1W5yU
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Ma socket ? J’ai ressenti un spasme dans le dos, je n’ai pas pu swinguer comme je le voulais. »
Son score de +1 le laisse tout de même dans la partie basse du leaderboard. « Mon tour a été bon mais il y a eu aussi du déchet, a résumé le Tigre. J’ai eu du mal à prendre la vitesse des greens qui étaient très rapides. Ma socket ? J’ai eu un spasme dans le dos, je n’ai pas pu swinguer comme je le voulais. Cela fait très longtemps que cela ne m’est pas arrivé sur un coup comme ça. »
Dans ce Signature Event, 70 joueurs sont sur la ligne de départ, mais seuls les 50 premiers (et les joueurs à moins de 10 coups du leader) seront en lice ce week-end. On a tous bien envie de prendre un petit « rab » de Tiger Woods, samedi et dimanche…
©Ronald Martinez/Getty Images/AFP